Algérie

Proposition de Mig-35 et livraison de l'Iak-130 : L'aéronautique russe compte toujours sur le marché algérien


Tout va pour le mieux entre Alger et Moscou. C'est ce qu'on pourrait conclure de la lecture des nouvelles annonces, venant de Russie comme d'habitude, au sujet des livraisons dans le domaine de l'aéronautique militaire. Sans admettre franchement que les Algériens avaient quelques raisons de douter de la qualité des Mig-29 livrés et retournés par Alger, les Russes ont annoncé leur intention de proposer à l'Algérie de nouveaux chasseurs Mig-35. C'est au cours d'une conférence de presse tenue à Berlin, dans le cadre du Salon aérospatial ILA-2008, que le P-DG du constructeur russe MiG, Anatoli Belov, a indiqué que la Russie pourrait proposer de nouveaux chasseurs Mig-35. «Nous sommes en négociations sur d'éventuelles livraisons à l'Algérie de chasseurs Mig, dont des Mig-35, c'est maintenant à l'Algérie de décider», a-t-il indiqué. L'Algérie avait renoncé, en avril 2007, au contrat sur les Mig-29 et avait renvoyé, en 2008, 15 appareils livrés. Comme toujours, il n'y a eu, côté algérien, aucune communication officielle. Même la visite du Président Abdelaziz Bouteflika à Moscou où la question a dû être abordée avec Poutine, n'a donné lieu à aucun éclairage sur la question. Ce sont les journaux russes qui ont révélé que l'Algérie mettait en cause la qualité des chasseurs fournis. Les Russes ont systématiquement contesté, par le passé, l'idée que les Mig-29 livrés soient d'une qualité défaillante et l'ont imputée à des causes politiques algériennes. L'offre sur les Mig-35 semble être un indicateur que les supputations lues dans la presse russe n'étaient pas fondées et que la qualité de la marchandise posait problème. Les Russes veulent garder le marché algérien et font donc une offre meilleure que celle des Mig-29. Il reste la question de l'avance des 250 millions de dollars versée par l'Algérie dans le cadre du contrat annulé sur le Mig-29. Là, également, les choses paraissent solubles. Dans un entretien publié, jeudi, par le journal «Kommersant», le patron du groupe MiG, Anatoli Belov, a déclaré que la discussion sur la procédure d'inversion du contrat reste à venir et qu'elle sera traitée «lorsque les questions d'intérêts mutuels seront examinées». «A la partie algérienne de décider...»
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