Algérie

Proposition de loi relative à la réhabilitation des victimes du FFS



Proposition de loi relative à la réhabilitation des victimes du FFS
En réponse à l'article paru dans Liberté du jeudi 13 février 2013, il me semble important, pour mémoire, d'apporter les précisions suivantes :suite à la légalisation en septembre 199, du FFS, aux rassemblements populaires organisés par le FFS et à la demande du chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, de recevoir une délégation du FFS, rendez-vous a été pris par le comité exécutif provisoire du FFS afin d'exposer ses revendications les plus immédiates.En l'absence du chef de gouvernement, le regretté Rachid Toudert et moi-même avons été reçus, en 1990, par son chef de cabinet, Mohamed Salah Dembri. Parmi les revendications urgentes exposées au nom du comité exécutif provisoire et des militants du FFS, priorité a été donnée à la reconnaissance du statut de militants de la liberté et de la démocratie aux victimes du FFS, durant les événements de 1963-65.Durant cet entretien, Mohamed Salah Dembri nous a fait part, après l'avoir consulté, de l'accord du chef du gouvernement pour toutes les revendications du FFS, à l'exception de celle relative à la reconnaissance et à la réhabilitation des militants du FFS.La réponse avancée par le chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, était explicitement celle-ci : "Je suis personnellement favorable à cette demande, mais il nous faut passer par une loi qui doit être soumise à l'Assemblée nationale. Compte tenu de la composition actuelle de l'APN, une telle loi ne pourra, je le regrette, pas être adoptée. Je réfléchirai à une autre procédure éventuelle." Si toutes les autres revendications ont été rapidement satisfaites, cette dernière n'a été, contrairement à ce qui a été affirmé dans votre article, l'objet d'aucun autre engagement de la part de Mouloud Hamrouche.C'est une précision qu'il est utile d'apporter pour éviter toute erreur d'appréciation. Le rejet de cette loi par l'APN, 50 années après les événements de 1963-65, est regrettable ; alors que doit être édifiée une société apaisée et reconnaissante du combat mené par tous ceux qui, hier, aujourd'hui ou demain auront contribué à construire la démocratie et la prospérité pour tous les Algériens.M. L. (*)(*) Signataire, avec Naït Djoudi et Toudert, du dossier de légalisation du FFS en septembre 1989, ancien membre du comité exécutif provisoire, élu député des Ouacifs aux premières élections législatives pluralistes de 1991.NomAdresse email




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