Les fellahs sont appelés à faire preuve de rigueur dans l’application des mesures prophylactiques freinant le pullulement des insectes ravageurs.
En réaction à la montée au créneau des producteurs de dattes de Biskra qui se plaignent de ne pas avoir bénéficié du dispositif de lutte contre le boufaroua, acarien, parasite redoutable du palmier-dattier, lequel serait en train de faire des ravages dans les communes de Tolga, Foughala, Leghrous et Chetma, le directeur de l’antenne régionale de l’institut de protection des végétaux (INPV) de Feliach, a expliqué, au cours d’une rencontre avec la presse, que les protestataires faisaient preuve d’un «alarmisme immodéré car les pièges à phéromones attestant du degré de contamination des palmeraies montrent des résultats en dessous des normes admises pour parler de catastrophe».
Et d’ajouter :
«Donc, la production de dattes sera excellente et elle n’est pas plus menacée que celles des saisons précédentes.» Notre interlocuteur apportera aussi les précisions suivantes : «Chaque année, ce sont les mêmes récriminations que les fellahs expriment sans fondement.
Nous avons une flotte de 30 camions d’épandage qui sillonnent les wilayas de Biskra, El Oued et Illizi pour aider les agriculteurs à protéger leurs cultures contre tous les ennemis des végétaux. Ceux qui nous accusent de laisser-aller pèchent pas méconnaissance. Ils ne viennent pas aux journées de sensibilisation encadrées par les vétérinaires de la DSA et les techniciens de l’INPV, qui travaillent en collaboration pour circonscrire les zones à traiter en priorité, et ils se réveillent quand ils remarquent autour des dattes des filaments gluants, tissés par l’Oligonychus afrasiaticus (Boufaroua)».
Le responsable de l’INPV déplore que «certains d’entre eux n’appliquent même pas les mesures prophylactiques freinant le pullulement des insectes ravageurs. La lutte contre cet acarien (Boufaroua) ne se fait pas au pied levé. Nous avons les moyens de traiter 1,3 million de palmiers contre le boufaroua et le myellois».
S. Hadji ne manquera pas de noter que la seule wilaya de Biskra compte plus de 4,2 millions de palmiers-dattiers et celle d’El Oued le double. «Notre planning des interventions est parfaitement appliqué et il sera adapté au fur et à mesure des alertes qui nous parviendront à travers la cellule de veille de la DSA ou par les producteurs de dattes eux-mêmes.», indiquera-t-il.
Au sujet des entreprises spécialisées dans l’épandage des acaricides qui factureraient lourdement leurs services, le même responsable a révélé qu’il y a 14 sociétés spécialisées qui agissent avec l’INPV en sous-traitance.
«A l’inverse de ce que croient les fellahs, les produits chimiques utilisés dans les traitements phytosanitaires contre le Boufaroua ne sont jamais distribués directement aux agriculteurs car ce sont des produits dangereux que seuls des initiés savent utiliser correctement.», a-t-il conclu.
Concernant les carences en matière de couverture phytosanitaire soulevés par les fellahs de la commune de Tolga, il jette la balle dans le camp de l’APC, «dont le président, dira-t-il, n’a pas mis à la disposition des techniciens de l’INPV un parking surveillé pour les véhicules d’épandage et des locaux sécurisés pour entreposer les produits phytosanitaires, en l’occurrence le Vapcomic, un puissant acaricide de la famille des abemectines, efficace contre la mineuse des feuilles, les acariens rouges, les psylles et le fameux boufaroua.»
Pour finir, l’intervenant a mis en avant les missions de l’INPV qui consistent à lutter contre tous les fléaux menaçant les cultures et à mener des campagnes de prévention zoo sanitaires et phytosanitaires aux bénéfices des agriculteurs.
A noter que cet institut est doté d’un laboratoire d’analyse et d’expertise ainsi que d’une base logistique pour parer à l’éventualité d’une invasion de criquets pèlerins.
Hafedh Moussaoui
Auteur du blog Akar Qacentina. Je ne peux répondre à votre question. Il faut vous rapprocher d'un médecin de votre région qui pourra vous prescrire un traitement ou vous diriger vers un confrère.
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
29/03/2012 - 29674
Lors d'une visite d'une palameraie d'huile de palme j'ai étée piquéee sur les jambes et les bras une trentaine de piqures
cela fait plusieurs semaines et j'ai toujours des boutons qui me démange constament malgré des aplication de crème calmente, comment guerir cela ?
DANY MOSS
MOSS DANY - RETRAITEE - PUALA LAMPA, Malaisie
29/03/2012 - 29671
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Posté Le : 28/08/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Hafedh Moussaoui
Source : El Watan.com du 21 août 2011