Promotion-Djilali Sari signe ses ouvrages à la librairie Tiers-Monde : Pour la sauvegarde de l'héritage culturel matériel et immatériel

Le mois du patrimoine cette année 2011 vient d'être majestueusement illustré par des ouvrages culturels. Ce ne fut pas le cas des commémorations précédentes, il faut saluer cette initiative des éditions Casbah. Cette même édition a usé de cette opportunité de la célébration du mois patrimoine pour faire paraître trois ouvrages d'un imminent auteur. C'est ainsi que Djilali Sari vient de voir publier trois de ses travaux de recherche. Il s'agit de «A la recherche de notre histoire», «Tlemcen la zyanide», «Tlemcen et ses élites». Ces deux derniers titres viennent bien à  propos dans le paysage culturel actuel, en illustrant l'événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». L'héritage culturel matériel et immatériel de la wilaya de Tlemcen comme moteur de développement durable est mis en valeur par Djilali Sari. Durant ses recherches, il a mis, entre autres en exergue le rôle des associations culturelles dans la sauvegarde du patrimoine culturel, la restauration des monuments, de la wilaya de Tlemcen, ainsi que le plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur protégé, pour sensibiliser la population, les élus et responsables locaux sur l'importance du patrimoine et le savoir faire artisanal comme vecteur de développement durable. Pour lui la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», réaffirme donc la diversité de la culture islamique et l'apport des arts dans l'enrichissement de la cartographie culturelle. C'est-là incontestablement «tout le génie» de cette manifestation. Après avoir mis en avant la richesse et la diversité de la culture islamique, Djilali Sari précise que la culture islamique émane de nos concepts et s'enracine profondément dans l'histoire, en tant que culture universelle dynamique. Il a observé que cette même manifestation est également «l'expression de la volonté pour renforcer la compréhension et la coopération entre les peuples», en vue de «satisfaire leurs aspirations à  la solidarité et à  la fraternité dans le cadre d'une plus grande unité culturelle qui transcende les diversités ethniques, nationales et régionales», a-t-il ajouté. M. Sari poursuit «C'est aussi une occasion pour réaliser des infrastructures culturelles, des projets de restauration et de valorisation du patrimoine culturel et comprend des prestations dans tous les domaines culturels et artistiques». A cet égard, il cite les projets de récupération du palais royal des Zianides, de réalisation d'un palais de la culture, d'un théâtre de verdure et de quatre musées, outre la centaine de projets de restauration du patrimoine culturel mobilier prévue.Djilali Sari est un passionné d'histoire. C'est même sa raison d'être. Il utilise tout un ensemble de supports pour illustrer sa riche inspiration. Djilali Sari veut faire partager l'émotion de ses recherches avec un nombre élargi de sensibilités. Aussi traite-il dans cet ouvrage «Tlemcen la zyanide», un essai qui a trait à  l'un des chapitres, clef de notre histoire : l'Etat fondé par le stratège hors pair, Yaghmoracen Ibn Zayyân en 1235, préfiguration même de l'Etat d'El Djazaïr, tourné résolument vers la mer et engagé durablement dans la confrontation opposant alors les deux rives de la Méditerranée. Il est axé avant tout sur l'analyse de sources épigraphiques éminemment exploitables, et sur le choix judicieux de documents, source complémentaires et convergents, focalisant des données fondamentales d'ordre aussi bien politique et économique que socio-culturel. Dans le second ouvrage «Tlemcen et ses élites», M. Sari se focalise sur trois étapes déterminantes : la réappropriation, l'ouverture et l'affranchissement, illustrées par des élites d'envergure nationale, voire internationale. Dans ses recherches, Djilali Sari glorifie le passé, sa nature, son harmonie et ses beautés. Il expose plusieurs époques. Ses textes sont ainsi des références pour d'autres historiens. L'histoire demeurera toujours sa passion. Djilali Sari nous a ramené à  l'essentiel de ce qu'est la vie humaine, de ce qu'est la responsabilité humaine. Quand on se rapproche de Djilali Sari, à  travers ses écrits, on se sent chaque fois grandi sur le plan spirituel. Dans chacun de ses écrits, il y avait de la grandeur et chacune de ses idées étaient éclairées. Un homme de parole qui est aussi très généreux et ouvert à  l'autre. Ses œuvres invoquent la beauté des valeurs humaines qu'il décrit sur des touches artistiques conviviale. Il indique, en outre que des sites d'intérêt culturel doivent àªtre préservés, protégés et exploités rationnellement au grand profit de la population et du tourisme. La meilleure méthode consiste à  faire participer aux forums des associations et des propriétaires, conscients de la valeur des monuments et sites où ils résident et les encourager à  maintenir en bon état ce patrimoine léguer par nos aïeux. Le patrimoine culturel matériel et immatériel dans toute sa diversité (sites archéologiques, sites naturels, monuments historiques, métiers traditionnels, spectacles vivants, arts culinaires) a un rôle primordial à  jouer dans le développement.