Algérie

Promotion des investissements en Algérie


Belkhadem insatisfait du travail de l?ANDI Le gouvernement réfléchit-il à mettre en place un autre organisme pour servir d?interlocuteur aux investisseurs étrangers ? Les déclarations du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, lors de la clôture des travaux du 3e forum arabe sur les investissements, qui s?est tenu à l?hôtel Sheraton (Alger), le laissent entendre. En réponse à un opérateur arabe qui se plaignait de ne pas trouver un interlocuteur algérien pour l?informer sur les procédures d?investissement en Algérie, le chef de l?Exécutif a reconnu que « le manque d?orientation fait perdre aux investisseurs beaucoup de temps ». « Nous avons mis en place une agence de développement des investissements qui devait accompagner les investisseurs. Elle est encore en place et elle a été mise sous tutelle du ministère de l?Industrie et de la Promotion des investissements. Mais je crois que vous avez raison, il y a lieu d?avoir un point focal où pourraient s?adresser les investisseurs pour connaître quelles sont les opportunités d?investissement et les possibilités qui s?offrent à eux de manière à pouvoir préparer un dossier et pouvoir probablement dans une deuxième étape l?introduire à l?agence de développement des investissements », a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement a également reconnu que la réforme financière enregistrait un retard. Il a indiqué dans ce sillage que l?Etat Algérie devait faire le choix entre commencer par ouvrir le capital de plusieurs banques publiques ou libéraliser le secteur en autorisant des banques étrangères à opérer en Algérie. C?est cette dernière option qui a été adoptée. Le gouvernement algérien semble cependant déçu par la tendance générale des banques à accorder davantage de crédits à la consommation dont celui relatif à l?achat de véhicules. « Les institutions financières qui se sont installées en Algérie se sont spécialisées dans les crédits à la consommation dont celui qui favorise l?importation des véhicules, laissant au gouvernement le soin de réfléchir sur la question du surendettement des ménages qui est encore faible. Nous pensons accueillir plus de banques. Nous espérons qu?elles accorderont plus de crédits immobiliers en plus des crédits à la consommation classiques », a-t-il dit. M. Belkhadem a saisi cette occasion pour réitérer le fait que les autorités algériennes n?ont pas abandonné le processus de privatisation du Crédit populaire d?Algérie (CPA). Il a rappelé que cette décision est motivée par la crise des crédits hypothécaires aux Etats-Unis et qui a eu des retombées sur plusieurs banques dont certaines candidates pour la reprise partielle du CPA. « Nous allons ouvrir le capital d?une banque publique et si les résultats sont satisfaisants, nous envisageons d?ouvrir le capital d?une deuxième, voire une troisième banque publique », a-t-il insisté. M. Belkhadem s?est engagé par ailleurs face aux doléances de certains opérateurs arabes à alléger le système fiscal en réduisant, entre autres, la pression fiscale et en introduisant plus de souplesse.


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