Algérie

Promotion des compétences et des nouveaux métiers



Une nouvelle édition des Salons Carrefour emploi et Carrefour formation continue aura lieu du 25 au 27 janvier 2018 à la Safex (Alger), sous le slogan «La crise financière, une opportunité et un défi pour le recrutement et la reconversion des compétences».Dans ce contexte, une conférence de presse a été organisée hier à la salle Zinet de Riadh El Feth.
Première constatation : il y a cette année la participation de plus d'écoles de formation que d'entreprises. L'Etat a gelé de nombreux projets, le recrutement dans l'administration a atteint ses limites et la Fonction publique est saturée. Le privé algérien doit être générateur d'emplois. Les nouveaux métiers permettent de nouvelles opportunités. Il faut penser aussi à développer l'entrepreneuriat. Les entreprises deviennent de plus en plus des acteurs du changement.
Certaines ont déjà annoncé la couleur lors de cet événement. Il y aura beaucoup de recrutements annoncé par Oxxo, spécialisée dans la fourniture de solution de menuiserie et qui est à la recherche de jeunes motivés pour apporter leur énergie et leurs idées à un projet qui a du sens. Il y a aussi d'autres entreprises qui sont dans la même démarche, telles que Faderco, leader sur le segment du marché de l'hygiène corporelle, Nestlé, leader dans les industries agroalimentaires et Numilog, une entreprise dont l'objectif est d'être une référence dans les métiers du transport et de la logistique.
Les organisateurs déplorent néanmoins la frilosité des entreprises publiques et quelques entreprises de grandes envergures, telles qu'Algérie Télécom, Seaal, EGSA ou Condor.
Pour Ali Belkhiri, commissaire du Salon, «au niveau des entreprises et des administrations, le succès de ce processus va reposer essentiellement sur les compétences que celles-ci doivent acquérir à travers la formation de leurs salariés et le recrutement de nouvelles compétences. En raison de la crise de l'emploi des jeunes, considérablement aggravée par la crise économique et financière, le gouvernement, les entreprises et les travailleurs doivent aujourd'hui relever le défi d'?uvrer à la promotion, à la création et au maintien d'emplois décents et productifs».
A ses yeux, il ne fait aucun doute que «le chômage et le sous-emploi persistants, surtout au niveau des jeunes, ont un coût social et économique très élevé et menacent le tissu social. Toutefois, il faut faire plus encore, parce que des manques significatifs persistent en matière d'éducation, de formation et de qualification, qu'il s'agisse de leur accessibilité, de leur qualité ou de leur adéquation aux besoins du marché du travail».


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