Promotion des arbitres, l'autre «intrigue» des ligues

Par Salim OussaciUne fois la saison sportive terminée, il est opportun de revenir sur des zones d'ombre ayant enveloppé la «vision» chez certaines ligues de football de wilayas et de régions, où des arbitres méritants pour être «éligibles» aux examens de passage ont été éliminés. Beaucoup de jeunes talents ont été écartés d'une proposition à une promotion méritée.Les arbitres non retenus au dernier examen de passage au grade d'arbitre interligues avaient dirigé beaucoup de rencontres de premier intérêt et étaient prévus pour des matchs à désignation secrète pour lesquels ils étaient disposés. Lesdites rencontres n'ont pas été comptabilisées. Les notifications pour la participation à ce concours ont été communiquées aux arbitres en l'absence de ces présidents (en vacances ou en convalescence '!), lesquelles ont été remises en cause dès leurs retour et présence.Par ailleurs, il y a lieu de préciser que certains présidents de ligue ne se soucient que de récolter des dividendes sur plusieurs actions porteuses et surtout «juteuses». Au-delà du fait que ce genre de procédé est strictement interdit par la loi associative, à ce jour personne ne sait où va cet argent que ne peut expliquer un cadeau de mariage à un arbitre, un survêtement ou une action caritative. Ils négligent les priorités comme la formation continue et de qualité et l'équipement des arbitres (que ces derniers payent eux-mêmes), du dilemme de la programmation des rencontres catégorie jeunes qui jouent 6 journées pour une saison révolue, qu'ils n'ont jamais résolu.L'intérêt lucratif sordide leur fait «oublier» que les arbitres sont les seuls «militants» prêts à servir leur ligue à tout instant. L'intrigue réside dans le fait que les commissions d'influence directe sur les clubs (arbitrage, discipline et qualification) sont sous la botte et gérées à distance par certains présidents de ligue.