Algérie - Revue de Presse

Promotion de la production laitière à Souk Ahras



Le gouvernement s?en mêle C?est en présence du PDG de la Banque algérienne de développement rural (Badr), des membres de l?exécutif et des élus locaux que les agriculteurs de Souk Ahras réunis, mardi dernier au siège de la wilaya, ont eu l?occasion de soulever les contraintes financières auxquelles sont confrontés les investisseurs, notamment les producteurs de lait. Le gouvernement et le ministère de tutelle qui ont eu vent de ces contraintes ont préféré, d?après le premier responsable de la Badr, que le débat entre les deux alliés soit intermédiaire. Lequel responsable a tenu à rappeler, toutefois, que toute banque aspire à la réalisation de profits à travers des projets où les garanties sont la condition sine qua non. L?absence des actes de propriété chez la majorité des producteurs de Souk Ahras réduit considérablement l?engagement des banques dans ce type d?investissement. Il a, par ailleurs, préconisé de nouvelles mesures telles que le recours au fonds de garantie et l?engagement des notables et groupes fiables au sein des détenteurs de terres Arch, comme solutions qui seront proposées au gouvernement, suivies de mesures qui seront activées prochainement. Des subventions et autres crédits débloqués au profit des éleveurs par le biais de l?Ansej et la Cnac sont à même de contribuer à l?officialisation des démarches et à l?essor du secteur par voie de conséquence. Le représentant de la chambre agricole a, quant à lui, insisté dans son intervention sur l?existence d?importants bassins laitiers et d?étables à travers les différentes régions de la wilaya, susceptibles de composer des atouts majeurs pour développer la filière. Une flexibilité de la part de la Badr rendrait moins ardue la tâche des producteurs de lait qui « continuent à supporter seuls les charges et dépenses », a-t-il souligné après avoir confirmé l?existence des sempiternels problèmes de propriété des terrains et ceux liés au manque de garanties. De son côté, le directeur du commerce a estimé à 50 millions de litres la production annuelle dont « 50% dans l?informel »et échappe, de ce fait, à tout contrôle sanitaire. « Souk Ahras est capable d?assurer une autosuffisance régionale en matière de production de lait et dérivés », a-t-il conclu. Dans le même ordre d?idées, Rouainia Khelil, président de la Coopérative agricole de Souk Ahras (CASA), a avancé le chiffre de 41 700 vaches laitières recensées, capables de produire 150 millions de l/an voire 300 millions de l/an, si des moyens de production, de collecte et de commercialisation sont mis à la disposition des promoteurs locaux. Des élus de l?APW ont surtout dénoncé les réticences dans l?attribution des crédits et rappelé l?existence d?investisseurs fiables dont les dossiers sont perdus dans les dédales de la bureaucratie. Pour Tahri Miloud, wali de Souk Ahras, « l?avenir dans cette région aux potentialités incommensurables est à la production laitière et à l?apiculture ». Interdisant tout fatalisme, il dira plus tard à propos du complexe laitier Thagaste en faillite : « J?invite une dizaine de producteurs organisés dans le cadre d?une coopérative à relancer la production des produits laitiers et dérivés et, pourquoi pas, son renforcement par une unité de production de lait en poudre que tout le monde sait pécuniairement prometteur. »


travail
abus.zahia - 0659101052 - souk.ahras, Algérie

28/02/2023 - 551893

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