Pour accéder à un
crédit bancaire à taux d'intérêt bonifiés, les promoteurs immobiliers sont
tenus de ne pas vendre leurs logements avant l'achèvement total de la
construction et la délivrance du certificat de conformité. Cette condition a
été consacrée dans un arrêté interministériel publié, avant-hier, au Journal
officiel.
Les promoteurs
immobiliers sont également tenus de ne pas signer des contrats de vente sur
plan ou de contracter auprès des particuliers, aucune somme d'argent.
Cet arrêté interministériel, qui a été
promulgué le 1er mars dernier, fixe les conditions d'éligibilité des promoteurs
immobiliers à la bonification du taux d'intérêt. L'arrêté interministériel a
établi un cahier des charges que le promoteur est tenu de respecter pour
espérer accéder à un financement bancaire à taux bonifiés. Le cahier des
charges est signé par le directeur chargé du logement de la wilaya concernée et
le promoteur immobilier. Le promoteur se doit d'informer le directeur du
logement de wilaya du lancement des travaux de construction des logements mais
aussi d'éventuels arrêts du chantier. Le cahier des charges a pour objet de
définir les conditions d'éligibilité du promoteur immobilier en charge d'un
programme public de logements bénéficiant du soutien de l'Etat, à la
bonification du taux d'intérêt sur le crédit accordé par la banque publique ou
l'établissement financier public. L'octroi de la bonification du taux d'intérêt
est subordonné à la présentation préalable, par le promoteur immobilier à la
banque publique ou à l'établissement financier public, du cahier des charges
dûment signé. Le promoteur immobilier s'engage à réaliser ce programme
conformément aux dispositions législatives et réglementaires régissant les
programmes de logements soutenus par l'Etat, destinés à des ménages éligibles à
l'aide de l'Etat. «Le promoteur immobilier doit informer l'administration
chargée du logement de la date d'ouverture du chantier, les contrats d'études
et de réalisation conclus par le promoteur, les délais prévus et de tout retard
ou arrêt du chantier», précise l'arrêté. Le promoteur doit permettre toute
inspection ou contrôle du chantier. Le directeur de
wilaya chargé du logement est tenu d'assurer le suivi de la réalisation du
programme public de logements, de notifier à la banque tout retard ou arrêt des
travaux ou tout autre événement susceptible de compromettre la réalisation du
programme. L'arrêté cosigné par les ministres des Finances et de l'Habitat et
de l'Urbanisme stipule que les crédits bancaires destinés à financer l'achat de
locaux commerciaux inclus dans les programmes de logements aidés ne peuvent pas
bénéficier de la bonification du taux d'intérêt. «En cas d'existence, au sein
du programme, de locaux à usage autre que d'habitation, le financement de ces
derniers ne peut bénéficier de la bonification du taux d'intérêt par le Trésor
public», énonce l'arrêté.
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Posté Le : 07/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salim L
Source : www.lequotidien-oran.com