Manquement n 62% des promoteurs immobiliers agréés n'ont pas procédé à leur inscription au tableau national des promoteurs immobiliers. Une formalité pourtant requise pour l'exercice de leur activité?C'est ce qu'a fait savoir hier mercredi, le secrétaire général du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Nassreddine Azem. Les données présentées par le responsable durant la 13e assemblée générale du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) révèlent que sur 6514 promoteurs agrées à début avril 2015, seuls 2446 ont rempli cette formalité. L'attestation d'inscription au tableau national des promoteurs immobiliers, obligatoire depuis 2012, fait office d'autorisation pour l'exercice de l'activité et l'adhésion du promoteur au FGCMPI en découle de facto. Les promoteurs qui ne se conforment pas aux formalités requises aprés l'obtention de l'agrément, y compris l'inscription au tableau, feront l'objet de mesures pouvant aller au retrait de l'agrément, a averti M. Azem. Selon le responsable, 27% des logements réalisés dans le cadre des promotions immobilières sont supervisés par des promoteurs agréés non inscrits au tabelau national et dont l'activité est considérée, par conséquent, illégale. D'autre par, Une liste noire de promoteurs qualifiés de «ripoux», dont le nombre avoisine les 250 a été établie par le ministère de l'Habitat. En effet, selon un représentant du ministère de l'Habitat, une liste noire d'entrepreneurs et promoteurs qualifiés également de «hors la loi a été établie». Au total, ils sont près de 250 promoteurs recensés jusqu'à présent, dont certains «activent dans la capitale au vu et au su de tout le monde». Ces derniers, ajoute cette source, «ont lancé des promotions immobilières dans le Grand-Alger et dans sa périphérie ouest sans pour autant respecter le cahier des charges causant, ainsi, des situations d'arnaques généralisées». Face à cette situation, le ministère de l'Habitat compte prendre des mesures «draconiennes» pour «éradiquêr voire éliminer de la carte immobilière ces parasites du secteur de l'habitat». Hier, lors de cette même rencontre, certains souscripteurs arnaqués ont saisi cette opportunité pour informer des journalistes sur «cette situation qualifiée de très grave». Enfin, évoquant les derniers chantiers de logement particpatif le SG du ministère de l'habitat a appelé les promoteurs en charge à respecter les nouveaux délais convenus, soulignant que les prix fixés légalement à 2,8 millions de dinars algériens pour l'appartement sont non révisables. Le ministère suit de prés l'avancement des travaux dans chaque chantier, a encore soutenu le responsable ajoutant que des décisions concernant les promoteurs concernés seront annoncées prochainement sur la base de leur bilan d'activité.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.infosoir.com