Incité par la Banque mondiale il y a plus de trois décennies pour satisfaire et varier l'apport protéique, l'introduction de l'aviculture a engendré moins de gains et plus de perte de productivité et d'investissemen qu'escompté. Unanimes, les acteurs du secteur appellent les pouvoirs publics à une remise à niveau des différents maillons de la production.
Incité par la Banque mondiale il y a plus de trois décennies pour satisfaire et varier l'apport protéique, l'introduction de l'aviculture a engendré moins de gains et plus de perte de productivité et d'investissemen qu'escompté. Unanimes, les acteurs du secteur appellent les pouvoirs publics à une remise à niveau des différents maillons de la production.
C'est officiel, le ministère de l'Agriculture met le paquet en faveur des jeunes. Il a décidé de consacrer 7 mds de dinars pour accompagner les jeunes exploitants ayant essuyé des pertes durant la campagne précédente pendant laquelle le climat n'a pas été tendre pour leurs affaires. Décryptage : qu'il s'agisse de l'hiver ou de l'été derniers, ils ont été particulièrement rudes pour les fellahs qui ont dû subir le revers des chutes de neige et des feux de forêt. Pour faire passer ce mauvais cap, l'équipe de Benaïssa a décidé de soutenir les petits exploitants et les jeunes qui voudraient s'investir dans le secteur. En tenant compte des potentialités agricoles algériennes et de la conjoncture mondiale, la décision du ministre de l'Agriculture s'inscrit dans le registre des démarches salvatrices nationales. Et pour cause, qu'il s'agisse de terres ou autres produits du terroir, pour avoir été largués au second plan au profit du fioul, ont accusé des retards en développement.
L'agriculture, le maillon oublié de l'économie
Pour mieux apprécier cette perte de vitesse en agriculture, il suffit de se rendre chez nos voisins tunisiens, marocains ou libyens pour s'en rendre compte. Les deux premiers ont mis les bouchées double pour placer leur label sur les marchés internationaux. D'ailleurs, il suffit de se rendre ailleurs pour voir les produits agricoles made in Tunisie et Maroc achalander les étals à des prix concurrentiels. Il s'agit essentiellement de produits frais comme les fruits et les légumes. Selon les experts et les fins gourmets, si ces produits sont présents à l'étranger, c'est parce que les produits algériens peinent à arriver. En effet, réputés pour leurs goût et qualité hors normes, à l'instar de la clémentine, la Thompson ou deglet Nour, pour ne citer que ces produits, la citation de leur nom fait pâlir les autres produits et surtout leurs importateurs. En témoignent les prix (surtout celui des dattes algériennes) avec lesquels ils sont proposés à l'étranger et la vitesse avec laquelle ils sont vendus. C'est dire leur appréciation par la communauté algérienne et maghrébine établie à l'étranger qui au même titre que les tartares dans la Gaule (ils ont ramené par pur hasard la pomme), nos émigrés ont fait découvrir nos produits. Selon certaines indiscrétions, il en est de même pour l'huile d'olives et ses dérivés, la tomate et les oignons nationaux. Devant les décisions officielles à s'investir pleinement dans l'agriculture et ressources du terroir, nos voisins ont pris les devants et le moins que l'on puisse dire est que leur technique est des plus déloyales.
Détournement des produits algériens
par les pays voisins
En cause la récupération de nos produits comme les races ovines, dont le fameuses races d'Ouled Djellal et el hamra, et par le Maroc pour développer et améliorer la race. Côté tunisien l'on détourne sans vergogne le cerf et la datte algérienne alors que du côté libyen on détourne nos nappes aquifères. Si le constat est amer, reste à savoir comment faire pour «sauver les meubles» et comment agir pour mettre un terme à ce «braconnage» et spoliation de nos richesses et produits du terroir ' Au regard d'absence d'actions et de décisions il paraît clair que la solution et par là même le salut viendront ou naîtront avec le patriotisme économique. L'idée est nouvelle certes, mais elle fait son chemin. En témoignent les premières exploitation de la nappe aquifère nationale même si la mesure est timide et répond à un besoin national, il n'en demeure pas moins qu'elle bloque les velléités libyennes d'accaparer nos eaux souterraines. De même pour nos frontières tunisiennes, les nouvelles mesures de la DGF d'élargir la surface des zones à protéger comme les parcs nationaux est à même d'en découdre avec le détournement du cerf. S'agissant des ressources agricoles détournées par le Maroc, en l'absence de la labellisation du produit algérien et de l'édification d'un Stud-Book pour le mouton algérien, étant donné ses particularités, ses potentialités et sa rareté il n'est pas exclu qu'il soit courtisé et détourné au vu et au su de tous le monde au grand dam d'El Djazair. En attendant c'est l'élevage aviaire qui revient en force chez nous. Explications. Depuis plus de trois décennies la Banque mondiale a décidé d'avoir pignon sur nos habitudes alimentaires. Appuyée par l'OMS elle a décidé de donner un coup de starter à l'aviculture. Cette décision n'a pas été sans conséquences pour l'agriculture nationale .
Les enjeux de l'aviculture
En mettant sur le devant de la scène alimentaire et protéique précisément la viande blanche (qui existait déjà via le poisson, la cuniculture, etc.), les parcours et espaces dédiés aux élevages ovin et bovin ont été entravés. Faut-il rappeler qu'à l'époque coloniale ces élevages et parcours ont été sabrés. Il s'agissait des spéculations les plus développées et en vue d'avant l'ère-coloniale. Pour récupérer les terres, les couloirs de la transhumance ont été supprimés et l'activité pastorale limitée. Toujours est-il que l'aviculture, telle qu'imposée par des texte de loi et non par acquis, s'est traduite sur le terrain par une autre taille drastique au bétail de prédilections de nos terres, en l'occurrence, bovin, ovin et caprin. De plus la mise en place de l'aviculture a nécessité l'introduction d'espèces à plumes et avec l'imposition de nouvelles céréales non autochtones. Pour développer l'aviculture l'on doit disposer de soja et de maïs. Si ces deux céréales font le bonheur et la vie de la basse- cour reste qu'elles ne peuvent être cultivées chez nous au risque de détrôner d'autres espèces végétales importantes comme celle qui constituent le maraîchage et qui sont quotidiennement présente dans nos assiettes. In fine l'importation de ces produits est tombée tel un couperet sur le portefeuille national. Aujourd'hui pour manger comme le dicte la Banque mondiale le mouton, la chèvre et la vache les Algériens sont SDF et surtout à la diète. Leur terre d'exploitation a été détournée. Pis encore nous importons du tourteau de soja et du maïs. Ces deux céréales serviront à nourrir la bête à plume plutôt que le son (ce que nous fabriquons). Et comble du ridicule, nous importons des poussins d'un jour destinés soit à la reproduction ou au poulet de chair. Ainsi Saturnin provient essentiellement de France mais aussi d'Italie et d'Allemagne. Son alimentation, elle, provient de contrées plus lointaines : il s'agit de l'Argentine, des Etats-Unis, de l'Ukraine et l'Europe. Des sources sûres et confidentielles précisent que la meilleurs souche est argentine parce qu'elle est la moins manipulée par les engins. D'autres s'interrogent sur la qualité des produits en provenances des Etats-Unis avec le risque que ces tourteaux soient issus de plants transgéniques et une autre partie se méfie de la destination Ukraine avec le risque patent de l'effet Tchernobyl. L'autre grande entrave de l'aviculture est le céréalier, selon des éleveurs cesdits céréaliers se comportent plutôt comme des épiciers que des fournisseurs.
Problématique de l'aviculture
Plus de trois décennies sont passées depuis la décision éclairée et nullement éclairée de la BM, ce qui signifie que sur le plan alimentaire une génération a été élevée avec l'option poulet comme alternative voire substitution à la viande rouge (vu son prix). Il devient évident que le poulet fait partie intégrante de notre alimentation. Toutefois l'élevage peine à se structurer. Contrairement à nos voisins de l'Est et de l'Ouest l'élevage aviaire chez nous est atomisé, donc fragile. Pour le soutenir les pouvoirs publics prennent à leur charge l'importation des aliments du cheptel aviaire. Ils expédient des vétérinaires pour inspecter les spécimens. En contre-partie le poulet s'échange à des prix trop élevés qui ne peut se trouver dans le couffin de tous les ménages. A quoi auront servi toutes les concessions faites par l'état et faut-il revisiter l'élevage aviaire chez nous. Pour la rendre performante les opérateurs économiques en rapport avec la filière et les éleveurs ont proposé, en août dernier, l'avant-projet d'une charte de qualité et pacte de croissance encadrant et engageant les activités professionnels de la filière pour la structuration et la modernisation de l'aviculture. Au regard des prix auxquels est proposé le kg de poulet et le maintien des tueries clandestines l'on déduit que ce projet est encore à l'étude. Pour structurer la filières le président l'Association Nationale et Filière Avicole (Anfa) demande à ce qu'il
n'y ait pas plus de subvention mais plutôt des mises à niveau sur quelques chaînons de la filières.
Il demande de mettre le paquet dans les poulaillers (qu'il juge mal équipés et non aérés ) les couvoirs et apporter plus de surveillance et d'inspection dans les abattoirs.
C'est officiel, le ministère de l'Agriculture met le paquet en faveur des jeunes. Il a décidé de consacrer 7 mds de dinars pour accompagner les jeunes exploitants ayant essuyé des pertes durant la campagne précédente pendant laquelle le climat n'a pas été tendre pour leurs affaires. Décryptage : qu'il s'agisse de l'hiver ou de l'été derniers, ils ont été particulièrement rudes pour les fellahs qui ont dû subir le revers des chutes de neige et des feux de forêt. Pour faire passer ce mauvais cap, l'équipe de Benaïssa a décidé de soutenir les petits exploitants et les jeunes qui voudraient s'investir dans le secteur. En tenant compte des potentialités agricoles algériennes et de la conjoncture mondiale, la décision du ministre de l'Agriculture s'inscrit dans le registre des démarches salvatrices nationales. Et pour cause, qu'il s'agisse de terres ou autres produits du terroir, pour avoir été largués au second plan au profit du fioul, ont accusé des retards en développement.
L'agriculture, le maillon oublié de l'économie
Pour mieux apprécier cette perte de vitesse en agriculture, il suffit de se rendre chez nos voisins tunisiens, marocains ou libyens pour s'en rendre compte. Les deux premiers ont mis les bouchées double pour placer leur label sur les marchés internationaux. D'ailleurs, il suffit de se rendre ailleurs pour voir les produits agricoles made in Tunisie et Maroc achalander les étals à des prix concurrentiels. Il s'agit essentiellement de produits frais comme les fruits et les légumes. Selon les experts et les fins gourmets, si ces produits sont présents à l'étranger, c'est parce que les produits algériens peinent à arriver. En effet, réputés pour leurs goût et qualité hors normes, à l'instar de la clémentine, la Thompson ou deglet Nour, pour ne citer que ces produits, la citation de leur nom fait pâlir les autres produits et surtout leurs importateurs. En témoignent les prix (surtout celui des dattes algériennes) avec lesquels ils sont proposés à l'étranger et la vitesse avec laquelle ils sont vendus. C'est dire leur appréciation par la communauté algérienne et maghrébine établie à l'étranger qui au même titre que les tartares dans la Gaule (ils ont ramené par pur hasard la pomme), nos émigrés ont fait découvrir nos produits. Selon certaines indiscrétions, il en est de même pour l'huile d'olives et ses dérivés, la tomate et les oignons nationaux. Devant les décisions officielles à s'investir pleinement dans l'agriculture et ressources du terroir, nos voisins ont pris les devants et le moins que l'on puisse dire est que leur technique est des plus déloyales.
Détournement des produits algériens
par les pays voisins
En cause la récupération de nos produits comme les races ovines, dont le fameuses races d'Ouled Djellal et el hamra, et par le Maroc pour développer et améliorer la race. Côté tunisien l'on détourne sans vergogne le cerf et la datte algérienne alors que du côté libyen on détourne nos nappes aquifères. Si le constat est amer, reste à savoir comment faire pour «sauver les meubles» et comment agir pour mettre un terme à ce «braconnage» et spoliation de nos richesses et produits du terroir ' Au regard d'absence d'actions et de décisions il paraît clair que la solution et par là même le salut viendront ou naîtront avec le patriotisme économique. L'idée est nouvelle certes, mais elle fait son chemin. En témoignent les premières exploitation de la nappe aquifère nationale même si la mesure est timide et répond à un besoin national, il n'en demeure pas moins qu'elle bloque les velléités libyennes d'accaparer nos eaux souterraines. De même pour nos frontières tunisiennes, les nouvelles mesures de la DGF d'élargir la surface des zones à protéger comme les parcs nationaux est à même d'en découdre avec le détournement du cerf. S'agissant des ressources agricoles détournées par le Maroc, en l'absence de la labellisation du produit algérien et de l'édification d'un Stud-Book pour le mouton algérien, étant donné ses particularités, ses potentialités et sa rareté il n'est pas exclu qu'il soit courtisé et détourné au vu et au su de tous le monde au grand dam d'El Djazair. En attendant c'est l'élevage aviaire qui revient en force chez nous. Explications. Depuis plus de trois décennies la Banque mondiale a décidé d'avoir pignon sur nos habitudes alimentaires. Appuyée par l'OMS elle a décidé de donner un coup de starter à l'aviculture. Cette décision n'a pas été sans conséquences pour l'agriculture nationale .
Les enjeux de l'aviculture
En mettant sur le devant de la scène alimentaire et protéique précisément la viande blanche (qui existait déjà via le poisson, la cuniculture, etc.), les parcours et espaces dédiés aux élevages ovin et bovin ont été entravés. Faut-il rappeler qu'à l'époque coloniale ces élevages et parcours ont été sabrés. Il s'agissait des spéculations les plus développées et en vue d'avant l'ère-coloniale. Pour récupérer les terres, les couloirs de la transhumance ont été supprimés et l'activité pastorale limitée. Toujours est-il que l'aviculture, telle qu'imposée par des texte de loi et non par acquis, s'est traduite sur le terrain par une autre taille drastique au bétail de prédilections de nos terres, en l'occurrence, bovin, ovin et caprin. De plus la mise en place de l'aviculture a nécessité l'introduction d'espèces à plumes et avec l'imposition de nouvelles céréales non autochtones. Pour développer l'aviculture l'on doit disposer de soja et de maïs. Si ces deux céréales font le bonheur et la vie de la basse- cour reste qu'elles ne peuvent être cultivées chez nous au risque de détrôner d'autres espèces végétales importantes comme celle qui constituent le maraîchage et qui sont quotidiennement présente dans nos assiettes. In fine l'importation de ces produits est tombée tel un couperet sur le portefeuille national. Aujourd'hui pour manger comme le dicte la Banque mondiale le mouton, la chèvre et la vache les Algériens sont SDF et surtout à la diète. Leur terre d'exploitation a été détournée. Pis encore nous importons du tourteau de soja et du maïs. Ces deux céréales serviront à nourrir la bête à plume plutôt que le son (ce que nous fabriquons). Et comble du ridicule, nous importons des poussins d'un jour destinés soit à la reproduction ou au poulet de chair. Ainsi Saturnin provient essentiellement de France mais aussi d'Italie et d'Allemagne. Son alimentation, elle, provient de contrées plus lointaines : il s'agit de l'Argentine, des Etats-Unis, de l'Ukraine et l'Europe. Des sources sûres et confidentielles précisent que la meilleurs souche est argentine parce qu'elle est la moins manipulée par les engins. D'autres s'interrogent sur la qualité des produits en provenances des Etats-Unis avec le risque que ces tourteaux soient issus de plants transgéniques et une autre partie se méfie de la destination Ukraine avec le risque patent de l'effet Tchernobyl. L'autre grande entrave de l'aviculture est le céréalier, selon des éleveurs cesdits céréaliers se comportent plutôt comme des épiciers que des fournisseurs.
Problématique de l'aviculture
Plus de trois décennies sont passées depuis la décision éclairée et nullement éclairée de la BM, ce qui signifie que sur le plan alimentaire une génération a été élevée avec l'option poulet comme alternative voire substitution à la viande rouge (vu son prix). Il devient évident que le poulet fait partie intégrante de notre alimentation. Toutefois l'élevage peine à se structurer. Contrairement à nos voisins de l'Est et de l'Ouest l'élevage aviaire chez nous est atomisé, donc fragile. Pour le soutenir les pouvoirs publics prennent à leur charge l'importation des aliments du cheptel aviaire. Ils expédient des vétérinaires pour inspecter les spécimens. En contre-partie le poulet s'échange à des prix trop élevés qui ne peut se trouver dans le couffin de tous les ménages. A quoi auront servi toutes les concessions faites par l'état et faut-il revisiter l'élevage aviaire chez nous. Pour la rendre performante les opérateurs économiques en rapport avec la filière et les éleveurs ont proposé, en août dernier, l'avant-projet d'une charte de qualité et pacte de croissance encadrant et engageant les activités professionnels de la filière pour la structuration et la modernisation de l'aviculture. Au regard des prix auxquels est proposé le kg de poulet et le maintien des tueries clandestines l'on déduit que ce projet est encore à l'étude. Pour structurer la filières le président l'Association Nationale et Filière Avicole (Anfa) demande à ce qu'il
n'y ait pas plus de subvention mais plutôt des mises à niveau sur quelques chaînons de la filières.
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Posté Le : 19/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djaouida Abbas
Source : www.lemidi-dz.com