Algérie

Promesses, promesses...



Promesses, promesses...
Il semble que le problème des embouteillages constitue une préoccupation majeure pour les hautes autorités du pays. Un souci auquel il faut trouver une solution «politique». Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a déclaré, en janvier dernier, qu'un «conseil du gouvernement» serait tenu «dans les semaines à venir» pour se pencher sur des mesures à même de désengorger la capitale.«Les citoyens endurent le martyre pour se déplacer à l'intérieur du pays », avait reconnu le ministre, ajoutant que «l'axe le plus urgent sur lequel il faut insister est celui du problème de la circulation automobile qu'il faut arriver à régler le plus vite possible». Près de quatre mois plus tard, le conseil du gouvernement n'a pas eu lieu, et le problème des embouteillages n'a pas connu de changement. Une situation qui rappelle la fameuse déclaration de Amar Ghoul, alors ministre des Travaux publics, le 28 septembre 2008, consistant à «décongestionner Alger dans trois mois, au plus tard». A l'occasion de l'inspection de plusieurs axes routiers à Aïn-Benian, Zéralda, Staouéli, Birtouta et Draria, M. Ghoul affichait un optimisme sans précédent, assurant que la capitale allait avoir une «grande fluidité» de la circulation automobile. L'annonce a fait rêver des milliers de citoyens, mais elle est restée, malheureusement, lettre morte. Il est préférable que nos hauts responsables reconnaissent leur incapacité à venir à bout de ce problème, plutôt que de se lancer dans des promesses non tenues.




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