Algérie

Projets de réhabilitation de la jumenterie



Projets de réhabilitation de la jumenterie
La ferme réhabilitée, qui date de 1877 et classée patrimoine national en 1995, continue de poursuivre une mission de sélection de production de chevaux arabes et barbes pour les courses et l'équitation, a quelque peu dépéri. Deux grandes opérations, l'une destinée à la réhabilitation de la ferme pilote relevant du haras national Chaou Chaoua et l'autre pour la réalisation d'un centre d'insémination artificielle à proximité des mêmes lieux seront lancées si les « expertises et études à entreprendre très prochainement par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural » venaient à approuver les projets esquissés par les responsables locaux. C'est ce qui ressort de la visite effectuée, dimanche, par monsieur Rachid Benaissa venu à Tiaret pour donner le coup de starter officiel de la campagne moissons-battages 2008/2009. La ferme réhabilitée, qui date de 1877 et classée patrimoine national en 1995, continue de poursuivre une mission de sélection de production de chevaux arabes et barbes pour les courses et l'équitation, mais a quelque peu dépéri. Son statut de ferme pilote spécialisée en élevage équin lui confère une réputation mondiale. 1er éleveur de chevaux en Algérie, son parc avoisine les 300 chevaux et produit jusqu'à 600 tonnes de céréales. Le taux de fertilité est estimé entre 85 et 95%. Evoquer la jumenterie c'est aussi faire état du projet envisagé, celui de réaliser un centre d'insémination artificielle pour une enveloppe de 3,2 milliards de centimes.Il visera bien sûr l'amélioration de la race.Lors de sa longue tournée dans la région, le ministre a aussi visité le centre de production de semences de pommes de terre que réalisent, avec l'Algérie, les Sud-coréens dans la commune de Sebaine. Ce centre prévoit la couverture des besoins nationaux en semences à hauteur de 30%. Lors du lancement officiel de la campagne moissons-battages à Rahouia, Rachid Benaissa a évoqué cette lancinante question induite par le manque de machines. Sur une commande de 100 moissonneuses-batteuses, la CCLS n'a pu s'adjuger qu'une seule, vu, dira son directeur, son coût élevé (presque un milliard de centimes). Mais cet organisme de stockage des céréales et légumes secs a fait sortir ses dix autres machines nonobstant la réparation de 124 autres. Quatorze points de collecte sont identifiés et l'entrain est de mise puisque, déjà, près de 200 agriculteurs ont reçu leurs chèques.


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