Algérie

Projets de l'OPGI : Le ciment, cette éternelle contrainte



Projets de l'OPGI : Le ciment, cette éternelle contrainte
La résponsabilité induit une vision lointaine, tous les aléas doivent être pris en compte bien avant le démarrage des chantiers. Le directeur de l'OPGI a effectué une visite d'inspection sur trois chantiers, deux à El Khroub et le 3ème à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Les projets en question ont été attribués à deux entreprises étrangères, turques et chinoises, L'OPGI ayant jugé que les compétences de ces dernières sont une référence dans le domaine du bâtiment. « En dépit de mes 12 ans dans le domaine du bâtiment, j'ai rarement vu une organisation aussi parfaite », lancera le directeur de l'OPGI, Nacer Eddine Azzem, sur l'un des chantiers où s'attelle à la construction de 430 logements la société turque ECE TUR. Sur ce même chantier, qui comporte la réalisation de 510 logements, dont 80 sont fin prêts, le directeur de l'OPGI avouera que des difficultés demeurent sur le terrain, ce qui entrave le bon déroulement des travaux, à l'exemple du problème récurrent du ciment, encore une fois remis sur le tapis, balayant ainsi les déclarations des responsables qui n'ont pas cessé de prétendre que ce problème était résolu.L'on saura sur place que la société turque n'a eu d'autre choix que de se tourner vers la cimenterie de M'Sila, celle de L'ERCE ne pouvant répondre à la forte demande. Le directeur du projet, M. Falih, ajoutera que le ciment produit par l'ERCE n'est pas assez bien dosé, ce qui pose un problème de normes. Le même intervenant dira que le matériel qu'on trouve sur le marché algérien, utilisé dans la construction, n'est pas de si piètre qualité, puisque la société fait appel à différents matériaux produits en Algérie, et même à Constantine. Par ailleurs, le directeur dudit projet, en abordant la question du personnel, fera remarquer que la main-d''uvre qualifiée est à la limite inexistante en Algérie, et c'est pourquoi l'entreprise se tourne vers celle turque, laquelle éprouve du mal à venir sur le sol algérien à cause des lenteurs administratives. L'appel est donc lancé.Le deuxième point de la visite sera du côté de la nouvelle ville Massinissa, où la société chinoise CSC EC construit 700 logements, des F3 dont la réalisation accuse un retard de plusieurs mois, la pénurie de ciment, étant la principale cause avancée. Plus de 280 travailleurs chinois sont à pied d''uvre sur ce chantier qui va bénéficier d'une prolongation de 4 à 5 mois.La délégation terminera son périple du côté de la nouvelle ville Ali Mendjeli ; une autre société turque y a entrepris la construction de 2 500 logements entrant dans le programme de résorption de l'habitat précaire, (RHP). Un grand projet qui nécessite des moyens énormes, ce que n'a pas manqué de signaler le directeur de l'OPGI, qui ajoutera que la société de réalisation, dépendant du groupe KUZU-ASLAN (comprenez, agneau-lion), était à la hauteur du projet. Le responsable sur place, M. AZAD, dira que son but est de s'installer durablement en Algérie, et pourquoi pas, se tailler la part du lion dans le prochain programme qui s'annonce pour l'année 2010. Lors de cette visite, les responsables de l'OPGI ont mis le doigt sur plusieurs points cruciaux, entre autres de nouvelles méthodes qui tiennent compte des normes universelles, ce qui devrait pousser les entreprises algériennes, les bureaux et même le personnel, à se hisser au niveau demandé, une exigence qui est de plus en plus pressante.


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