C’est une véritable course contre la montre que livre l’exécutif à Constantine pour inaugurer la manifestation culturelle de l’année dans les temps. Le respect des délais devient dés lors la priorité, virant à la hantise tant l’enjeu est de taille. C’est ainsi que d’une seule visite par semaine effectuée aux différents projets relatifs à l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe», que le chef de l’exécutif est passé à trois déplacements hebdomadaires.
A deux mois du lancement de festivités, les multiples chantiers auraient du atteindre leur vitesse de croisière, mais ce n’est pas le cas pour bon nombre d’entre eux. Dans le gros comme dans le détail, les couacs et les retards sont relevés à chaque halte. Même la couleur des sièges et des moquettes a nourri le «débat» au niveau du palais de la culture Malek Haddad. Cet édifice phare de la manifestation, objet d’une grande opération de rénovation, devrait en principe être réceptionné le 28 du mois en cours.
L’entreprise locale en charge de cette mission a auparavant été mise en demeure. La seconde chance qui lui soit accordée l’engage solennellement et officiellement à livrer les lieux en temps et en heure quitte à livrer bataille en activant le système de roulement des trois-huit (3/8), soit trois équipes qui se relayeront H24, aux fins de boucler le chantier dans le respect du calendrier fixé par la direction des équipements. Pour que cela se produise, il a fallu recourir à des renforts, du moins pour exécuter l’aménagement extérieur du palais.
Après les prouesses réalisées dans les projets de la salle de spectacles Zénith et l’hôtel Marriott, la sollicitation de la compétence chinoise devient incontournable.Encore une fois, ce sont les ouvriers chinois qui s’y sont collés pour que le palais de la culture Malek Haddad puisse être réceptionné à la fin de ce mois.
La célérité, dont ils ont déjà fait preuve dans la réalisation de projets, est l’atout majeur qui les positionne en meilleur maître d’œuvre, une bouée de sauvetage, le cas échéant. Appeler des entreprises chinoises à la rescousse dans ce vaste chantier dédié à une manifestation qui naîtra aux forceps est loin d’être une mauvaise idée.
Mais, n’aurait-il pas été plus simple de procéder de la sorte depuis le début?
Que d’économie de temps et d’argent, ce choix aurait pu procurer à la trésorerie publique dans une conjoncture difficile, greffée par l’effondrement du marché pétrolier?
A neuf semaines du coup de starter de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe», l’ultime option à même d’éloigner le spectre d’un fiasco est indéniablement celle du recours à la main d’œuvre étrangère, en l’occurrence chinoise.
Et il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Naïma Djekhar
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Posté Le : 07/02/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: reporters.dz ; texte: Naïma Djekhar
Source : Elwatan.com du samedi 7 février 2015