Le gouvernement du Lesotho a signé un accord en vue de la construction d'un projet hydro-électrique et éolien de 15 milliards de dollars (11 milliards d'euros) financé par des créanciers chinois et un partenariat sud-africain. Le projet vise à exploiter les ressources naturelles hydrauliques et éoliennes des montagnes Maluti du Lesotho, pour produire de l'énergie utilisable par le Lesotho et l'Afrique du Sud, selon un communiqué consulté, hier, de la firme de Johannesburg, Harrison & White Investments qui a signé ce contrat. Le projet, baptisé Lesotho Highlands Power Project (LHPP), doit débuter par une première tranche plus modeste consistant en une ferme éolienne de 150 megawatts dont la construction débutera en 2012 dans le district de Mokhotlong. Mais à terme, il devrait permettre de produire 6.000 megawatts en énergie éolienne et 4.000 megawatts en hydroélecticité, ce qui équivaut à près d'un quart de la production actuelle de l'Afrique du Sud. Harrison & White Investments et le gouvernement du Lesotho participeront au financement pour des montants qui n'ont pas été détaillés, des institutions financières chinoises participant au montage. La cérémonie de signature a eu lieu mercredi à Maseru, capitale de ce petit Etat d'Afrique australe, en présence notamment du ministre des Ressources naturelles Monyame Moleleki, de son collègue des Finances Timothy Thahane, d'un représentant de sa majesté, de responsables chinois et de la firme sud-africaine. "Je suis heureux de pouvoir aller à la conférence de Durban (fin novembre, ndlr) en ayant rempli la promesse du Lesotho de produire de l'énergie renouvelable pour répondre au changement climatique," a déclaré le ministre Moleleki. Ce projet est le plus grand investissement du Lesotho depuis le projet de huit milliards de dollars, également réalisé avec l'Afrique du Sud, objet d'un traité entre les deux Etats signé en 1986. Le projet arrive à un moment de notre histoire où nos ressources traditionnelles se sont taries principalement en raison du marasme économique général. Grâce à ce projet, notre pays peut potentiellement passer du statut de pays en développement à pays développé, a expliqué M. Moleleki. Le gouvernement espère la création de 10.000 emplois durant la phase de construction puis 15.000 dans un deuxième temps grâce à l'activité générée par le projet.
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Posté Le : 29/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Siham S
Source : www.lemaghrebdz.com