Le financement des 6000 unités restantes est disponible
Le projet du transfert de la population des Planteurs qui avait été abandonné par les organismes onusiens et repris par le gouvernement algérien, verra finalement la réalisation de la totalité de son programme avec l’inscription financière des 6000 unités restantes prévues initialement dans le projet de 9000 logements.
En effet, les 6000 ont été prises en charge dans le cadre du programme complémentaire de la loi de Finances 2006. Désormais, l’argent est disponible et les services de l’Office de promotion et de gestion de l’immobilier OPGI sont en phase de concrétisation des procédures pour le choix des bureaux d’études puis des entreprises de réalisation des programmes qui s’étaleront sur plusieurs phases. Sur les 3000 logements prévus dans la troisième tranche, 1000 ont déjà été réceptionnés et même occupés, tandis que la réception des 2000 unités restantes ne devrait pas dépasser le premier trimestre de l’année en cours, avons-nous appris. Il importe de souligner que pour la première tranche, deux institutions étrangères ont participé sous forme de crédits à long terme, à savoir le Fonds saoudien du développement et le Fonds d’Abou Dhabi. Sur le plan social, les autorités locales ont procédé au relogement d’une partie des habitants du quartier des Planteurs qui constitue la plus nocive des ceintures de la misère dans le pays, selon les rapports des experts onusiens. Les listes des ménages qui restent à reloger font actuellement l’objet de révision et d’enquêtes approfondies afin d’éviter d’éventuelles perturbations, comme celles qui ont été enregistrées lors du relogement de la première tranche durant l’été dernier. La majorité de la population sera relogée, au moins 9000 familles, conformément au nombre de logements prévus. La priorité sera donnée aux zones irrécupérables, à celles qui ne répondent pas aux conditions minimales d’hygiène de vie, ou à celles qui font l’objet de projets d’équipements. Ainsi, une fois l’opération de relogement terminée et le bidonville rasé, les autorités souhaitent faire de cette zone, un futur poumon vert pour la ville, tandis que d’autres voix averties favorisent son exploitation pour l’investissement touristique, surtout dans que dans cet endroit à très haute valeur foncière, le paysage qui l’entoure, en l’occurrence le site de Merdjajou, a obtenu en 2002 le prix de Mélina Merkeri du meilleur paysage culturel dans le monde.
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A.S.
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Posté Le : 10/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com