Algérie

Projet du gouvernement de l?Union Africaine



Konaré dénonce « l?égoïsme » de certains Etats Les chefs d?Etat et de gouvernement des 53 Etats membres de l?Union africaine (UA) ont lancé hier, à huis clos, à Accra, le grand débat sur le gouvernement de l?Union et la constitution des Etats unis d?Afrique. Les chefs de délégation, dont le Libyen Mouammar Kadhafi, se sont retrouvés à huis clos dans la grande salle du centre de conférences où s?est ouvert dimanche le 9e sommet des chefs d?Etat et de gouvernement de l?UA. « Les participants ont opté pour un huis clos total, avec le chef de délégation, président ou Premier ministre, plus quatre personnes », a indiqué un membre de l?organisation de l?UA. Selon la même source, la réunion devait commencer par « les présentations des huit chefs d?Etat du Comité de réflexion sur les Etats unis d?Afrique ». Les présidents d?Algérie, du Gabon, du Kenya, du Lesotho, de Libye, du Nigeria, du Sénégal et de l?Ouganda devaient intervenir chacun avant l?ouverture du débat proprement dit. La réunion doit se poursuivre dans la matinée d?aujourd?hui, avant la clôture du 9e sommet de l?UA, dont le thème principal est précisément « les Etats unis d?Afrique ». Principal partisan des Etats unis d?Afrique, le chef de l?Etat libyen, Mouammar Kadhafi, avait boudé l?ouverture du sommet dimanche. Dans les couloirs du sommet, des délégués expliquaient que la tension est grande entre le « Guide » libyen, qui voulait prononcer un discours à l?ouverture du sommet, et les adversaires du projet des Etats unis d?Afrique, au premier rang desquels le Sud-Africain Thabo Mbeki. « Il voulait un siège spécial à la tribune et prononcer un discours, alors que cela n?avait pas été prévu initialement. Il s?est fâché, c?est pourquoi il a boycotté la cérémonie », a indiqué, hier, à l?AFP, une source diplomatique africaine. Pour sa part, Le président de la Commission de l?UA, Alpha Omar Konaré, avait appelé, à l?ouverture du sommet, les pays africains à « l?union sacrée », dénonçant, de fait, le comportement de certains Etats « qui ne veulent pas se départir de leur égoïsme ». Pour le président de la Commission de l?UA, le moment est venu pour que l?Afrique prenne son destin en main et réfléchisse sur les meilleurs moyens de combattre les problèmes auxquels font face les populations du continent. M. Konaré a estimé, en outre, que le chemin « reste encore long à parcourir » pour la concrétisation de l?idée d?un gouvernement pour l?Union africaine, soulignant que ce projet « ne pourra se concrétiser sans une résolution définitive des conflits qui rongent notre continent ».


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