Algérie

PROJET DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION



PROJET DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION
«La balle est dans le camp du président de la République et pas dans celui d'une autre partie», estime le président du Front du changement, à propos du projet de révision de la Constitution.M. Kebci - Alger (Le Soir)S'exprimant, hier vendredi, en marge d'une réunion ayant regroupé le bureau politique et les présidents des bureaux de wilaya du parti, Abdelmadjid Menasra soutient que Abdelaziz Bouteflika a «trop tardé» pour honorer sa promesse de révision constitutionnelle.Et ce, en réponse à ceux qui affirment que le Président ne veut pas se «précipiter». «Mais c'est depuis 16 ans que nous attendons cette réforme profonde de la Constitution», ironise-t-il, ressassant sa revendication d'une conférence nationale sans exclusive autour de ce projet. Car, explique-t-il, il s'agira d'élaborer une Constitution consensuelle «dans les faits, pas seulement dans le discours comme on ne l'avoue pas en haut-lieu».Menasra dément, dans ce sillage, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani qui expliquait récemment ce retard dans la «libération» de ce projet par le «souci» du Président d'y associer ceux qui ont eu à bouder les consultations y afférentes.Pour le président du FC, même si des partis et des personnalités ont tourné le dos à ces concertations, il n'en demeure pas moins que leurs avis et propositions sont loin de relever d'un secret puisque, selon lui, «ils sont connus de tous». Il récuse également la voie référendaire que l'on aurait optée puisque, explique-t-il, c'est une question du peuple dont il s'agit». L'ancien ministre de l'Industrie sous la bannière du MSP affirme que jamais le besoin d'un consensus ne s'est fait sentir comme c'est le cas présentement avec, selon lui, une crise aiguë que «personne ne peut nier sauf celui qui veut se voiler la face».Pour lui, l'heure est à s'entendre sur le minimum et les dénominateurs communs à tous les partis indépendamment de leurs obédiences».Le président du FC n'exclut pas l'éventualité de rejoindre un exécutif issu d'un consensus national. «Même si nous n'en ferons pas partie, nous le soutiendrons pour peu qu'il soit le fruit d'un consensus national», précise-t-il.




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