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Projet de reconstruction d'un consensus national



Projet de reconstruction d'un consensus national
Le FFS tient toujours à mener à bout son initiative de la reconstruction d'un consensus national. Le parti, qui a tenu son conseil national durant le week-end a décidé d'une série de mesures pour convaincre de sa démarche.Salima Akkouche - Alger (Le Soir)Le FFS ne lâche pas son projet de la reconstruction d'un consensus national. Après avoir essuyé un échec durant les premiers contacts, le parti revient pour mieux convaincre. C'est la résolution adoptée par le plus vieux parti de l'opposition qui a tenu la session ordinaire de son conseil national les vendredi et samedi derniers.Le FFS estime que son initiative est une démarche nécessaire pour mener à un changement pacifique et démocratique. Le parti a, donc décidé de revenir pour mieux expliquer sa démarche en multipliant les rencontres avec la société civile et les acteurs politiques pour «mieux intéresser».Le conseil national du parti considère que «la neutralisation de toute nouvelle dynamique nationale arrange les affaires des propositions concurrentes de la proposition du FFS».Parmi ces propositions allant à l'encontre de son initiative, le FFS cite celles du pouvoir. Son but, explique le parti, est de vouloir «prolonger le système actuel par simple phénomène de ralliement d'appareils et de foules supplémentaires à son point de vue au nom de la patrie en danger, et ceci sans rien changer à sa méthode de fabrication du consensus, en dehors de toute transformation des conditions d'exercice du politique, ni de son rapport au politique, à l'intérieur du pouvoir et entre le pouvoir et la société». Une manière, dit-il, de renforcer le statu quo derrière «un changement de façade, au nom du renforcement du front interne».L'autre partie concurrente, poursuit le FFS, est celle «des partisans de l'établissement d'un rapport de forces avec le pouvoir institutionnel au travers d'un agenda électoral». Ce qui, affirme le parti politique, ne transformerait en rien les règles actuelles d'exercice du pouvoir ni les conditions d'implication de la société.Une approche qualifiée, d'ailleurs par le FFS, d'impopulaire du fait qu'elle «nie toute existence d'un péril sur le pays et propose de prendre le risque d'éclater le cadre du statu quo sans garantir les conditions d'une maîtrise nationale et démocratique des conséquences d'un tel éclatement».




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