La réalisation de trois nouveaux parkings à étages, le premier situé à la
cité Abdeslem Daksi, derrière le siège de la direction régionale de l'OPGI,
d'une superficie de 3.400 m², le second à la cité Kadour Boumedous (quartier du
Ciloc) sur 4.282 m², et le troisième au niveau de l'unité de voisinage (UV) N°6
de la ville nouvelle Ali Mendjeli avec 4.851,20 m², est actuellement soumise à
adjudication.
Si, pour les deux derniers
projets, la commission d'habilitation de wilaya qui s'est chargée du choix de
l'assiette de construction qui accueillera les travaux, a donné son accord,
pour le premier, par contre, étant entouré d'habitations, l'on devra «prendre
en considération les réserves qui restent susceptibles de provenir de la part
des services de la Protection civile», comme nous l'a confié un responsable de
l'autorité locale technique de régulation.
A ce propos, M. Abdelmalek
Boudiaf, sans doute échaudé par l'affaire qui perdure du parking à étages de
l'avenue Zâamouche, celui-ci ayant été entamé pour rappel en 1992 pour 14 mois
de délai à l'origine, nous a assuré «que l'énorme gâchis de Zâamouche n'est
guère prêt de se reproduire, j'y veillerai personnellement. Nous n'allons pas
construire ces infrastructures n'importe comment, dans n'importe quelles
conditions, à ce propos sachez que j'ai donné à tous les intervenants des
ordres stricts et formels pour que les cahiers des charges soient
scrupuleusement respectés. Aussi et s'agissant surtout du parking de la cité
Daksi, tous les riverains doivent être impliqués dans le projet, du début
jusqu'à la fin, et il ne s'agira pas là, en aucune manière, d'une quelconque
opération technique superficielle, dans le genre enquête commodo incommodo». Le
wali ajoute «j'en appellerai à chaque fois à la population locale lorsque des
projets structurants, ou ceux inscrits au titre de l'aménagement urbain sont en
jeu, afin de les exhorter à davantage d'implication, parce que la modernisation
de notre métropole n'est pas l'affaire du seul commis de l'Etat que je suis».
Et de rappeler qu'il avait déjà procédé de cette manière lorsqu'il avait réuni
la semaine dernière les professionnels de la santé publique (les médecins-chefs
des services des hôpitaux et autres établissements sanitaires spécialisés, EHS)
et des membres influents de la société civile, pour les solliciter d'accompagner
à travers leurs «touches personnelles» le projet de 2ème centre
hospitalo-universitaire régional (CHU) qui sera édifié au niveau de Ali
Mendjeli, et ce, «de la phase de conception jusqu'à celle du suivi relative à
l'exécution des travaux».
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Posté Le : 09/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nasser Foura
Source : www.lequotidien-oran.com