Algérie

PROJET DE LOI ORGANIQUE SUR LA REPRESENTATIVITE DE LA FEMME DANS LES ASSEMBLEES ELUES Benhabylès dénonce les amendements introduits



Saïda Benhabylès dénonce les amendements introduits par la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN dans le projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentativité de la femme dans les assembles élues.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier au forum d' El Moudjahid, la présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale est revenue sur le projet de loi organique sur la représentativité de la femme dans les assemblées élues. Dénonçant les amendements introduits par les députés, notamment celui de ramener la proportion de femmes exigée dans une liste de 30% à 20%, elle affirmera que «les us et coutumes n'ont jamais été un obstacle pour la présence de la femme dans les assemblées élues». Un argument qu'elle qualifie d'«infondé». Elle rappellera, ainsi, la présence en force de la femme et son rôle durant la révolution nationale et les années de terrorisme. «Qu'est-ce qui est difficile à affronter, la mort ou le politique '», s'interroge-t-elle. «Il ne s'agit pas d'une lutte entre les femmes et les hommes. Je ne suis pas féministe», ne cessait- elle de répéter, avant de poursuivre : «C'est une lutte pour un droit, une justice et une vision réelle de la démocratie.» Elle estime que «nos parlementaires ne sont pas imprégnés des notions de la démocratie. Même les fondements et les composantes humaines des partis politiques sont à revoir». Plaidant pour une importante représentativité de la femme, Benhabylès a toutefois souligné qu'«il ne faut pas tomber dans le piège de la représentation qui sert de décor pour les assemblées élues». Pour elle, le système de quota n'est qu'«un moyen provisoire qui permet d'approfondir le processus démocratique». L'intervenante a également fait part d'une une lettre ouverte adressée par une délégation de femmes intellectuelles et d'associations de femmes à l'Assemblée populaire nationale. «Nous exigeons le dialogue avec le Parlement sinon nous saisirons le président de la République. S'il le faut, nous passerons à la démonstration de force», dit-elle. Par ailleurs, Benhabylès a affirmé que la santé de la femme et de l'enfant constitue le problème primordial dans les zones rurales. Elle tire ainsi la sonnette d'alarme sur la priorité de la prise en charge des maladies lourdes, tel le cancer. Déplorant les commentaires du ministre de la Santé, elle ajoutera : «Comment laisser les malades sans traitement


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