Projet de l’autoroute Est-Ouest

Les Chinois et l’EPO préparent l’installation des chantiers la première guérite du grand projet autoroute Est-Ouest qui a été examiné, hier-après midi, par le Conseil des ministres a été édifiée, hier matin, au port d’Oran lors d’une rencontre ayant regroupé les responsables de l’entreprise portuaire d’Oran avec les représentants de l’une des trois sociétés à qui seront confiés les travaux de réalisation de ce projet à l’importance capitale et dont la valeur d’investissement se chiffre à plusieurs milliards de dollars, en l’occurrence ceux de la compagnie chinoise «SITIC». En effet et selon le directeur de l’entreprise portuaire M. Louhibi, la présence des responsables chinois à Oran s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des procédures susceptibles d’assurer les meilleures conditions possibles pour l’arrivée des navires transportant les différents engins nécessaires à l’installation des chantiers des travaux ainsi que les ouvriers dont le nombres dépassera certainement un millier. Pourquoi avoir associé l’entreprise portuaire à une telle opération, plutôt que les autres administrations concernées directement par la réalisation du port, avons nous demandé à M. Louhibi. La réponse selon ce dernier réside dans le fait que le port d’Oran constitue le premier lieu à travers lequel transiteront les différents équipements devant servir aux chantiers des travaux. En outre, le port d’Oran est l’un des futurs clients de cette autoroute, compte tenu qu’elle constituera un réseau de liaison de communication directe entre les différents ports du pays. «Cette route représente un noyau de flux pour la circulation de la marchandise et des personnes même», précisera notre interlocuteur. On croit, également, savoir que le chantier des travaux de la partie ouest de ce projet, sera annexé par pas moins de 9 bases de vie. Le chantier central sera installé dans la zone de Oued Tlélat, nous dit on. Pour ce qui est de l’estimation financière du tronçon de la partie ouest, l’on saura qu’il s’élève à 3,5 milliards de dollars. Tout les moyens et efforts humains et matériels seront mis à la disposition de la réussite de ce projet, allant de la facilitation des procédures douanières aux mesures sécuritaires, explique le même responsable. Il n’est pas inutile de souligner que les travaux des gros œuvres ont été décrochés par trois entreprises, deux chinoises et une japonaise. Les responsables de l’entreprise chinoise sont appelés à se rendrent une deuxième fois à Oran, pour finaliser les démarches qui précèderont le lancement officiel des travaux de réalisation.   Amel S.