Projet de construction de 360 logements sur un terrain inadéquat

C'est sur un terrain inadéquat qu'un projet de construction de 360 logements de type promotionnel participatif a été programmé par les pouvoirs publics.Qui a fait le choix du terrain ' Inadmissible et inconcevable, cette situation de laisser-aller qui perdure car suivant le décret 68-06 du 10 janvier 1968 fixant les conditions d'implantation des constructions le long de certaines voies routières en application de l'article 91 du code de l'urbanisme et de l'habitation, les alignements de 40 m à l'axe de l'autoroute, si ce n'est plus, ont été fixés pour garantir les conditions hygiène, de sécurité et de tranquillité aux futurs occupants des immeubles. Le wali de Boumerdès est interpellé pour s'enquérir de la situation puisqu'une équipe topographique dépendant d'un bureau d'études s'est rendu sur les lieux pour procéder aux mesures. Il est, cependant, malheureux de constater qu'on veuille inscrire un projet de construction de logements sur un terrain qui se trouve à moins de 40 m de l'autoroute qui par conséquent, selon les lois de l'urbanisme, le permis de construire ne pourra être délivré pour aucune construction à proximité des voies à grande circulation. Lorsque cette proximité est incompatible avec l'hygiène, la sécurité et la tranquillité des habitants de l'immeuble à construire ou des personnes appelées à y séjourner, sous réserve des exceptions prévues par la loi, le permis de construire ne pourra être délivré pour aucune construction quel que soit le lieu, dont l'édification serait projetée à une distance inférieure à 40 m à l'axe des autoroutes. Nous pouvons avancer sans risque de nous tromper qu'il n'en demeure pas moins que la responsabilité des élus locaux est entièrement engagée. Aussi, une centaine de fûts de produits hautement toxiques, Isoprapane et acetate, sont entreposés à l' intérieur du parc de la commune jouxtant Kahrif. Les informations recueillies et qui restent à confirmer font état de la présence de produits hautement cancérigènes qui ont été récupérés des transformateurs de la Sonelgaz. Ces fûts, dont certains fuient, risquent si ce n'est pas déjà fait, de contaminer la nappe phréatique de toute la zone industrielle, où laquelle ont été forés de très nombreux puits, y compris au niveau de la cité Mustapha Ben Boulaïd, à partir desquels, s'alimente une bonne partie de ses habitants en eau potable, les dangers encourus sont énormes en matière de santé dans la mesure où ces huiles sont formellement interdites. Ces fluides récupérés auraient dus être détruits depuis longtemps.