Le projet de circulation au CHU d'Oran, qui étouffe sous le poids de la circulation, nécessite un plan de masse de la ville et le lancement d'une étude, comme proposé par la représentante de la direction de l'environnement."Comment fluidifier l'accès à l'hôpital'", "comment résoudre le problème du flux humain et de la circulation massive '", "comment répondre à la forte demande des patients et des véhicules provenant des autres wilayas du pays'", "quelles panacées adopter pour mettre fin à l'insécurité '", telles sont les questions cruciales qui ont été posées et débattues lors d'une rencontre organisée, jeudi dernier, par la direction générale du CHU d'Oran. Les autorités de la ville ? représentées par la Sûreté de wilaya, l'urbanisme, l'environnement, le conseil scientifique ? et le directeur général du CHU d'Oran ? en l'absence des représentants de l'APC, de l'APW, de la DPAT et de la DTP ? ont exploré différentes pistes pour sortir de la situation anarchique et sécuritaire que connaît la vieille institution hospitalière d'Oran. Le projet de circulation au CHU d'Oran qui étouffe sous le poids de la circulation nécessite un plan de masse de la ville et le lancement d'une étude, comme proposé par la représentante de la direction de l'environnement. M. Benali, directeur général du CHUO, propose, quant à lui, "de réfléchir ensemble autour d'un débat pour trouver des solutions à cette situation anarchique". Car en plus de régler le problème de la circulation à l'intérieur et aux alentours de l'hôpital, il est impératif de solutionner la problématique liée à l'insécurité. Dans ce contexte, plus de 400 cas d'agression contre des agents de sécurité, des patients et des visiteurs ont été enregistrés en 2013. M. Berrabah, président du conseil scientifique du CHUO, souligne l'importance de la création d'une instance juridique permanente au sein de l'hôpital. "Les agents de sécurité font l'objet d'attaques de la part de malfaiteurs, tout comme les employés qui se font délester de leur argent lors des retraits", et propose à cet effet la réalisation d'une agence postale au sein de la structure hospitalière.Il faudrait savoir qu'un flux de 1840 véhicules de visiteurs, 1115 véhicules du personnel du CHUO, 1520 véhicules particuliers assurant le transport des malades et 125 ambulances, soit un total de 4600 véhicules, sont quotidiennement dénombrés par l'établissement hospitalier. Situé dans un milieu urbain très dense (quartier Plateau et M'dina J'dida), le CHU d'Oran est devenu quasiment inaccessible. L'absence de parkings urbains aux environs du CHUO, la prolifération des lieux de commerce, la présence accrue des cabinets médicaux, des cliniques privées et des laboratoires d'analyses accentuent davantage la congestion de la circulation à proximité de l'hôpital d'Oran. Ainsi, la problématique topographique du CHUO au c?ur de la ville accroît les actes d'agression contre les employés et le vol des malades. Des propositions d'ouverture avec sens unique pour l'entrée et la sortie sont envisagées pour mettre fin au problème d'insécurité et de la circulation massive.Il a été également proposé une plage horaire de visites aux malades entre 13h et 15h. Voici, grosso modo, ce qui a été retenu de cette première rencontre qui sera suivie par un autre débat sur la problématique du vieux bâti du CHU d'Oran.K. R-INomAdresse email
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Posté Le : 20/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : REGUIEG ISSAAD K
Source : www.liberte-algerie.com