Algérie

PROJET D’ATTENTAT CONTRE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE



PROJET D’ATTENTAT CONTRE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Le kamikaze serait un voisin de Belkhadem
S’il avait été mis en exécution, ce plan d’attentat, aurait porté un sérieux coup à l’Algérie. Spectaculaire opération que celle menée dernièrement par les services de sécurité. Ces derniers viennent en effet de mettre en échec un projet d’attentat visant le siège de la présidence de la République, sise à El Mouradia, à Alger. L’information a été rapportée, jeudi, par deux journaux arabophones, qui citent des sources «sécuritaires concordantes». Selon ces deux quotidiens, «le candidat kamikaze» qui devait exécuter cet attentat contre le palais d’El Mouradia, serait un voisin de Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN (Front de libération nationale) et ex-chef de gouvernement. Le mis en cause, connu sous le nom de Ammi Abdallah serait un célibataire âgé de 60 ans. Il a été arrêté en compagnie de 15 de ses acolytes. Le principal instigateur de cette opération qui se voulait spectaculaire (si elle avait eu lieu), répondrait au nom de Amar Abdelmoumen Derbal, alias Abdeldjebbar Abou Houdayfa, émir de la «cellule» de Lakhdaria et dont le nom figure en tête de liste des 33 terroristes devant exécuter des attentats kamikazes en Algérie. Le démantèlement de ce groupe, selon les même sources, aurait été effectué quarante-huit (48) heures après les attentats commis, en août dernier à Bouira, et qui ont fait 12 morts et 42 blessés, rappelle-t-on. En outre, l’arrestation et l’interrogatoire des 15 terroristes ont permis aux forces combinées de l’ANP de tendre un guet-apens à cette cellule aux fins d’éliminer l’émir de Lakhdaria. L’opération s’est soldée par la récupération de 3 kalachnikovs, un fusil semi-automatique, ainsi que des documents et une voiture de marque Kongoo, qui devait servir à l’attentat kamikaze projeté. Il faut dire que l’attentat contre le siège de la présidence de la République est l’un des principaux objectifs de l’ex-Gspc (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) affilié en 2006 à la nébuleuse terroriste Al Qaîda au Maghreb islamique. Certaines institutions de l’Etat avaient déjà subi ce triste sort. Il convient de rappeler, en ce sens, l’attentat commis, le 11 avril 2007, contre le Palais du gouvernement, et ceux perpétrés le 11 décembre de la même année contre les sièges du Conseil constitutionnel et du Haut commissariat des Nations-Unis aux réfugiés (HCR).Le projet d’attentat contre la présidence de la République, s’il avait été mis en action, aurait porté un sérieux coup à l’Algérie.Même si l’attentat n’aurait pas fait de dégâts, humains ou matériels, il n’en demeure pas moins que son retentissement médiatique aurait été incontestable. Mais les groupes terroristes n’ont pu atteindre leur objectif grâce à la vigilance des services de sécurité.


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