Projet d'aire de stationnement de l'avenue des Martyrs A quand la fin des travaux ?

En attendant la réalisation des parkings à étages pour atténuer, un tant soit peu, des difficultés de stationnement observées à Oran, d'autres alternatives moins coûteuses et réalisables dans des temps relativement courts ont été entamées par la précédente équipe communale, mais qui restent jusqu'à nos jours inachevées. Le meilleur exemple est celui des deux aires de stationnement prévues tout au long de l'avenue des Martyrs, entre la place Roux et le jardin public. Si pour la première partie, à savoir celle située sur le trottoir de Souk El Kettane et le Palais des expositions, les travaux ont été bouclés, il n'en demeure pas moins que celle jouxtant le jardin public accuse un retard important, estimé par une source communale à 8 mois. Ce retard, pour le moins inexpliqué, concerne aussi bien la partie réservée aux véhicules que le trottoir. C'est cette impraticabilité de cet espace piéton qui a causé dernièrement une fracture à un passant. Aussi, le gérant du kiosque situé à l'angle avec l'avenue Cheikh Abdelkader (ex-Yougoslavie) se plaint de l'abandon du projet en raison des risques encourus par ses clients. Sur place, les passants rencontrés estiment que cette situation est intolérable et il aurait été plus judicieux de ne pas entreprendre les travaux si les initiateurs du projet ne sont pas en mesure de les achever à temps. Pourtant, ces deux aires de stationnement pouvaient non seulement permettre aux nombreux automobilistes de garer leurs véhicules dans des espaces aménagés, mais de supprimer un espace perdu qui ne servait que pour les vendeurs à la sauvette. Jusqu'à présent et une année après la fin des travaux du premier parking de stationnement, force est de reconnaître que son niveau d'exploitation demeure encore faible en dépit d'une très forte demande, notamment lorsque sont organisés les quinzaines économiques et autres salons. En effet, en ces périodes, c'est toute l'esplanade située en face du Palais des sports et du Palais des expositions qui est squattée pour servir d'aire de stationnement payant et le flux des véhicules déborde lors des week-ends sur la chaussée rendant ainsi la circulation difficile. A l'origine, l'idée était de réaliser des aires de stationnement avec la création de petites coopératives de jeunes pour le gardiennage. Cette option semble être abandonnée et les gardiens informels continuent d'imposer leur diktat.