Les travaux de la 4ème conférence internationale du programme Archimed se sont ouverts, hier, au Complexe Eden Palace à Oran en présence des représentants des partenaires du projet, dont des élus des villes de Venise et de Gênes (Italie), de Bordeaux (France), de Beyrouth et d'El-Mina (Liban), et d'Istanbul (Turquie). Oran a été pour sa part représentée par son maire, M. Benkada Saddek, qui dans son allocution d'ouverture n'a pas manqué de souligner le caractère hautement historique du quartier de Sidi El-Houari et qui, selon lui, recèle une partie non négligeable de l'histoire de notre ville.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance d'entretenir cette dynamique de coopération et d'entraide insufflée grâce justement au programme Archimed entre les villes des deux rives de la Méditerranée. A noter que la ville d'Oran, et plus particulièrement son vieux centre-ville, le quartier de Sidi El-Houari, a souffert d'un développement urbain désorganisé, notamment à travers l'expansion rapide des infrastructures du port. Le projet Archimed s'est dans ce sens focalisé sur ce vieux centre historique qui a été marginalisé durant les 30 dernières années malgré la présence de nombreux sites historiques. On vise à travers ce programme le transfert à Oran des outils techniques et méthodologiques pour développer un processus d'organisation urbaine, mais aussi à encourager la mise en oeuvre de politiques urbaines spécifiques telles que la régénération urbaine, le développement économique et touristique et la conservation du patrimoine culturel. Pour atteindre ces objectifs, des formations au profit de jeunes de l'association SDH, des ateliers d'architecture mixtes (Oran-Bordeaux) et une opération de recensement des édifices du patrimoine de Sidi El-Houari.
A rappeler enfin qu'Archimed est un projet euro-méditerranéen qui vise à établir un partenariat UE-MEDA à longue durée et à promouvoir un développement local plus durable dans les villes MEDA. Il est financé par la Commission européenne au titre du programme régional MED-PACT, pour une durée de 24 mois, à compter du 1er janvier 2007. A moins de six mois de l'expiration officielle de ce programme, il demeure indispensable pour les personnes qui y sont impliquées, qu'il y ait une véritable adhésion de la part des Etats respectifs, notamment en matière de financement des travaux de réhabilitation. Pour le cas d'Oran et son quartier de Sidi El-Houari, le problème du POS est toujours posé, alors qu'on attend toujours, pour passer au concret, l'adoption d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur comme ce fut le cas, par exemple, pour la Casbah d'Alger.
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Posté Le : 01/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Barti
Source : www.lequotidien-oran.com