Algérie

Projection en avant-première du film « Harraga blues » Elle est Prévue le 12 mars à la salle Ibn Zaydoun



Projection en avant-première du film « Harraga blues » Elle est Prévue le 12 mars à la salle Ibn Zaydoun
jeunes talents dont Karim Hamzaoui, Zakaria Ramdhane et Mouna Boualem, qui jouent aux côtés d'artistes confirmés à l'instar de Bahia Rachedi, Ahmed Benaïssa et Rania Sirouti. Aujourd'hui, selon les critiques, la tragédie des harraga nous dévoile une face d'une partie de notre jeunesse qui nous fait mal, honte, autant qu'elle nous choque. Les candidatures à l'émigration clandestine augmentent quotidiennement et les côtes algériennes connaissent une affluence sans précédent des candidats à la grande traversée. « Cela renseigne du profond malaise », selon le réalisateur. Des luttes, des angoisses, des rêves et des ambitions sont décrits avec talent grâce au génie créateur de ces jeunes acteurs. Pour Moussa Haddad, le souci majeur d'un réalisateur est de parvenir à raconter d'une manière cohérente son histoire, et de disposer d'un bon cadre de travail. Il se dit très heureux de mener cette première expérience qui est très riche et profitable. Il convient de dire que « cette production vise à expliquer aux nouvelles générations les évènements vécus des harraga, dans le temps, et mettre en exergue leurs souffrances et leur lutte pour vivre dans la liberté et la dignité » a conclu Moussa Haddad avant de souhaiter « Pleins succès à son film et un écho favorable auprès des générations futures. » Moussa Haddad reste, selon certains amis, l'un des cinéastes algériens les moins conventionnels. Souvent à contre-courant des thèmes dominants, il sait contourner la grandiloquence des discours pour maintenir sa caméra à hauteur d'homme avec un penchant net pour les enfants. Il reste aussi l'un des rares à pouvoir mettre en scène des femmes, ni mères ni mégères, et le portrait qu'il en fait dans « Le défi » (1980) est juste et sensible. Il est le cinéaste de la tendresse, d'une certaine forme de candeur (Une cigarette pour Ali ; Les enfants de Novembre, 1975).


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