Programme ramadhanesque à Sidi Bel-Abbès

Un «Spécial» revu à la baisse Sidi Bel-Abbès à l’instar des autres wilayas vit le mois de ramadhan entre piété et «fêtes nocturnes» pour célébrer des jours de convivialité entre familles et où c’est l’occasion des grandes retrouvailles, ou encore des réunions entre amis dans les cafés ou autres endroits de détente. Comme chaque année, les troupes théâtrales de danses et les chanteurs offrent de belles soirées, sans parler des activités durant les veillées dans les mosquées. Cette fois, le programme spécial ramadhan est revu à la baisse qui est dû au fait que le Théâtral régional a fermé ses portes en raison des travaux de réfection et de réhabilitation. Par ailleurs, la direction de la Culture a mis au point un menu d’urgence pour contenter la population avec entre autres des troupes locales qui se produiront tour à tour à la place «Wiam», place du 1er novembre, théâtre de verdure, façon de continuer l’élan estival très mouvementé notamment lors des deux festivals successifs de danse et du raï et la semaine culturelle de Khenchela. En ce qui concerne le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès, ses comédiens ne chôment pas. Ils sont en tournée avec «Falso» qui est mise en scène par Azzedine Abbar, avec un texte de Mohamed Hamdaoui, une nouvelle production qui a obtenu le grand prix pendant le festival national du théâtre professionnel. On verra ce spectacle d’abord à Tlemcen, ensuite à Aïn Témouchent puis à Oran. Un peu pour se préparer à son grand voyage au Caire au mois d’Octobre prochain. Il y aura, croit-on savoir, des spectacles à travers les daïrates présentés par l’association folklorique «Tell» et celle de «Ahl Bled» dans le genre Alaoui. Notons au passage que comme d’habitude l’information fait défaut au point où jusqu’à l’heure actuelle nous attendons plus de détails sur ce programme. D’un autre côté et dès samedi, la cinémathèque entrera en jeu et présentera une panoplie de films destinés aux cinéphiles qui ne manqueront pas d’aller plonger dans cette salle obscure pour leur bon plaisir.   Ahmed Mehaoudi