Algérie

Programme quinquennal 2010-2014 : Le FMI reconnaît l'impact positif sur l'économie



Programme quinquennal 2010-2014 : Le FMI reconnaît l'impact positif sur l'économie
La dernière mission du FMI en Algérie qui entre dans le cadre des consultations avec les pays membres a relevé, selon le rapport qui en a été dressé, un constat partagé entre la satisfaction et la prudence. Cette dernière est recommandée par les experts eu  égard au «contexte de crise» et ce afin de mieux   préserver la «bonne performance de l'économie nationale réalisée en 2009». Dans cette analyse des fonctionnaires du Fonds qui  avaient soumis en date du 9 mai 2010, à  leur institution basée à  Washington, un aide-mémoire sur leur dernière mission effectuée dans notre pays, on relève déjà un bon niveau de satisfaction avec «des performances économiques robustes», pour reprendre le terme qui a été usité. Tous les indicateurs de cette performance ont été  passés en revue, qu'il s'agisse de croissance hors hydrocarbures qui a été de 9,3% en 2009, «tirée par une bonne récolte céréalière, le rôle du secteur du BTPH et des services», le tout alimenté par un programme d'investissement public conséquent. Pour le FMI, ce  dernier aura un grand impact sur la croissance. Les autres paramètres analysés, le niveau des réserves qui cumulent trois années d'importation, la parité du dinar qui est «proche de son niveau  d'équilibre»,  ajoutent les représentants de la mission du FMI, sont autant d'indices qui confortent le satisfecit.L'instance financière internationale qui a jusque-là apprécié «les politiques financières prudentes, l'épargne constituée, le maintien de l'endettement à  un niveau très faible», souhaite que cette vigilance  se maintienne d'autant plus que la position budgétaire de notre pays a été, dit-on, «fortement affectée par la baisse des recettes pétrolières» alors que sur un autre plan, le programme public d'investissement va nécessiter de «nouvelles importations» d'équipements et de services. L'Algérie a déjà enregistré, souligne le Fonds, une baisse de son niveau des réserves de 3 milliards de dollars à  fin mars 2010. Le FMI qui ne cache pas son optimisme quant à  notre pays, qui «devrait maintenir une bonne performance en 2010» a, enfin, reconnu la possibilité  d'utiliser les ressources du Fonds de réserves -accumulées durant plusieurs années à  la suite de la hausse des cours du pétrole - pour le financement du programme public d'investissement . Cela, on le comprend, est préférable à  un endettement surtout sur le marché international avec des conditions prohibitives.Autre évidence,  côté FMI, on est tout à  fait   conscient que le programme présidentiel sera une «bouffée d'oxygène» dans un environnement économique international stressant. En effet, on escompte une croissance de 5% par an sur la période 2010-2014 grâce aux fonds injectés. Ce qui ne sera pas sans effet  sur l'emploi  ainsi  que sur tous les autres secteurs de l'économie.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)