Algérie

Programme MEDA octroyé à la promotion des PME : Un reliquat de 15 millions d'euros mis à la disposition du FGAR



Le Fonds de garantie des crédits aux PME est prêt à  garantir financièrement de nouveaux projets d'autant qu'il dispose de ressources importantes lui permettant  d'accompagner les investisseurs. Il a été, en effet, chargé de gérer en plus de ces fonds le montant inscrit comme reliquat de 15 millions d'euros du programme MEDA «Euro développement» lancé en 2005. Sur une enveloppe globale de 20 millions d'euros initiée par l'Union européenne pour la promotion des PME algériennes, seulement 5 millions d'euros ont été consommés alors que le programme en question a été clôturé en 2007, précise M. Ahmed Fara, chef de département suivi des engagements auprès du FGAR, rencontré, hier, en marge de la 5e édition de «la manifestation pour l'investissement dans les activités des ports de pêche et commerce halieutique». Le même responsable a souligné dans ce cadre que le FGAR assure ainsi deux garanties. Pour la classique, le fonds ne peut couvrir que les montants allant de 4 millions au minimum à  50 millions de DA maximum. Alors que dans le cas de la garantie MEDA, le montant peut atteindre 250 millions de dinars. Contrairement au classique qui ne couvre que les investissements, la garantie MEDA peut couvrir aussi bien les crédits d'investissement que les crédits d'exploitation Ayant au moins d'1 année d'activité et les projets d'extension des capacités de production et d'activité. M. Fara a fait savoir que le FGAR couvre 60% du montant du crédit bancaire. Dressant un bilan des activités, ce même responsable a indiqué que depuis la création de cet organisme en 2004,  dont la mission principale est l'appui des investissements, le FGAR a accordé la garantie pour 420 projets au total d'une valeur d'investissement globale de  près de 47,5 milliards DA  et avec un montant de garantie de plus de dix milliards DA, soit avec un taux moyen de garantie de 39%. Le nombre d'emplois créés est de 23 229.Selon M. Fara, le nombre des projets auxquels la garantie a été accordée est très insignifiant. «Si les banques s'impliquaient davantage, les projets garantis serait plus importants», a-t-il souligné. Pour ce qui est de l'année 2010,  M. Fara a indiqué  que le bilan arrêté au 30 novembre dernier fait état de l'enregistrement de 64 projets d'un montant d'investissement de 3,5 milliards de dinars avec un montant de garantie de 1,1 milliard de dinars. Le nombre d'emplois créés est de 1387. A titre comparatif, l'année 2009 a été clôturée  avec 56 projets de garantie d'une valeur globale de 5,2 milliards DA avec un montant de garantie de 1,2 milliard DA et 3000 postes d'emplois créés. A la question de savoir si le FGAR s'est trouvé contraint à  dédommager et rembourser la banque pour des projets échoués, M. Fara a souligné la faiblesse  du taux de récupération des garanties réelles mises en jeu d'une moyenne de 30 à  40% et avec des délais très longs. Il a, dans ce sens, précisé que 4 à  5 projets ont été indemnisés à  la Banque d'un montant global de 40 millions de DA. Selon lui, «l'intervention du FGAR porte sur les montants échus en principal du crédit impayé».


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