Programme euro-méditerranéen Archimède

Oran, ville-pilote Les travaux de la 4ème rencontre des différentes délégations des villes concernées par le programme euro-méditerranéen Archimède ont débuté, hier matin, au complexe touristique privé l’Eden palace d’Aïn El Türck et se poursuivront aujourd’hui.Pour rappel, l’APC d’Oran a été choisie, en 2006, par les administrateurs de ce plan, parmi 8 autres cités européennes et méditerranéennes sur un panel de 75 villes candidates. Ces villes sont, le port italien de Gênes, la ville turco-européenne d’Istanbul, la belle ville de Venise, la capitale de la Gironde, Bordeaux et les deux villes libanaises, Beyrouth, la Capitale et El Mina, située au nord du pays. Ces rencontres rituelles font partie de la première phase du projet portant sur le transfert du savoir-faire, les systèmes d’analyses et les stratégies de planification afin de définir une méthodologie commune à tous les protagonistes. La 2ème phase concrétisera les données théoriques collectées lors de la première phase, afin de lancer les projets-pilotes arrêtés de Meda Cities. Les responsables du projet à Oran se targuent d’être les premiers à mettre en pratique les données théoriques en aménageant un vieil immeuble colonial, situé sur la Place Kléber de Sidi El Houari, en face au siège de l’OPGI et de l’ancienne préfecture. Le chantier oranais constitue, selon les responsables, une synergie entre les différentes forces qui connaît le problème du vieux bâti à Oran et, exceptionnellement, le quartier de Sidi El Houari, à savoir les associations SDH et Bel Horizon dont les présidents sont des élus locaux de la municipalité, des universitaires de l’institut d’architecture de l’université Mohamed Boudiaf, épaulés par leurs similaires de l’Université de Bordeaux, des différents services de l’APC... A cette occasion, le directeur de l’Urbanisme de la wilaya a insisté sur le fait que les travaux de réfection du quartier de Sidi El Houari seront opérés à l’identique et selon les principes de l’art. le plan Archimède a permis de former plusieurs jeunes dans des métiers qui étaient inexistants, chez nous, à l’exemple de la taille de pierre. B.M.