Algérie

Profiling dans un pays hétéroclite



Un profiler, genre FBI, aurait du mal à contrer le terrorisme en Algérie, la seule particularité du kamikaze national étant justement de ne pas en avoir. Jeune terroriste relâché dans le cadre de la loi sur la réconciliation pour la bombe de Ben Aknoun, ou vieux de 64 ans, convaincu qu?il faut précipiter sa mort à quelques encablures de la fin naturelle pour la bombe de Hydra, il n?y a pas de profil mais des faces, des visages disparates, des têtes d?Algériens qui ne se ressemblent pas. Les 11 prochains, il y aura peut-être des femmes, des enfants, une coiffeuse jalouse, un vulcanisateur licencié ou un bébé mal nourri. Un point positif pourtant mais c?est une rumeur ; il y aurait eu 5 bombes prévues pour le 11 et trois ont été « déprogrammées » avant l?explosion, signe que les services de sécurité travaillent et que tout n?est pas perdu. Reste pour éviter d?autres morts à déclarer la journée du 11 de chaque mois fériée, chômée et payée pour que personne ne sorte. Le prochain 11 tombera un vendredi, problème réglé, restent les autres. Dans cette guerre asymétrique où l?ennemi est partout et nulle part, il faudra faire attention au GSPC, affaibli, aux abois et décapité. Et éviter le 11/11/2011, dans 4 ans, date kabbalistique pour un carnage annoncé, d?autant que l?Algérie aura les mêmes dirigeants. D?ici là, attendons la condamnation du président, la reddition d?Al Qaïda ou la fin de l?Islam. Et pour les techniciens du terrorisme, méditer sur cette incohérence dans le dispositif de sécurité : le Conseil constitutionnel, qui était visé depuis longtemps, n?a pas été équipé de caméras de surveillance, d?après Zerhouni. Explication du ministre, les caméras, c?est cher. Alors qu?il y en a une au-dessus d?un kiosque à tabac à El Biar, à 100 m. Les décideurs eux-mêmes n?ont aucun respect pour la Constitution et n?ont pas pensé à la protéger.


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