Au début des années 2000, les pouvoirs publics algériens ont mis
en oeuvre un programme "d'urgence" pour approvisionner en eau
potable les agglomérations de la région algéroise à partir d'unités de
dessalement de l'eau de mer. Dans le même temps et dans la même
région, de l'eau conventionnelle (mobilisée par les barrages ou par les
forages) est gaspillée du fait de la pratique dominante de l'irrigation
gravitaire. La présente contribution veut montrer qu'il aurait été moins
coûteux pour le pays d'économiser l'eau en subventionnant les
techniques d'irrigation localisée plutôt que de construire des unités de
dessalement. L’utilisation de la méthode d’analyse coût-efficacité
donne des résultats confirmant largement notre hypothèse.
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Posté Le : 23/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Akli Slimane Samia - Bedrani Slimane
Source : Les cahiers du CREAD Volume 27, Numéro 96, Pages 51-70