Algérie

Production scientifique mondiale : En Afrique, l'Algérie figure parmi les bons élèves



La productivité des sciences océaniques, également indispensables pour «éclairer toute une série d'initiatives juridiques et politiques internationales concernant, par exemple, le changement climatique et la conservation et de l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale», serait en nette progression, à en croire l'état des lieux actuel mondial sur les sciences océaniques dressé par l'Unesco en 2017.L'échelle et le champ de la recherche océanographique ne cesse de gagner en amplitude. La Chine, l'Iran, l'Inde, le Brésil, la République de Corée, la Turquie et la Malaisie sont les pays où la production scientifique a le plus progressé en 2010?2014 par rapport à la période 2000?2004. La Chine est devenue une source majeure de publications nouvelles ; les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et les pays d'Europe (Royaume-Uni, Allemagne, France, Espagne et Italie) continuant de figurer parmi les principaux producteurs de publications dans le domaine des sciences océaniques. S'agissant du degré de spécialisation, toujours dans les sciences océaniques, il varie selon les régions du monde.
Certaines régions se spécialisent plus que d'autres dans des catégories de mesures particulières, comme «Fonctions et processus des écosystèmes marins» en Amérique du Nord et du Sud, «Santé et bien-être humains» en Afrique, «Technologie et génie océanique» en Asie, Océan et climat» en Europe et «Croissance bleue» en Océanie. Certains pays arrivent en tête dans certaines catégories, comme le Japon et la Fédération de Russie dans la catégorie «Croûte océanique et géo-risques». L'Afrique (Algérie, Egypte, Kenya, Maroc, Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Tanzanie) compte à son actif pas moins de 300 publications entre 2010 et 2014. Sur la même période, la production mondiale des sciences océaniques a totalisé plus de 370 000 manuscrits publiés et plus de 2 millions d'articles cités.
Pour ce qui est du nombre de chercheurs par habitant, toujours dans le domaine des sciences océaniques, il varie sensiblement selon les pays dans le monde, de plus 300 à moins de un par million d'habitants. Les femmes représentent en moyenne 38% des chercheurs en sciences océaniques, soit environ 10% de plus que dans l'ensemble des chercheurs. Toutefois, la relation entre les sexes diffère sensiblement selon les catégories de mesures et les pays, constatent les auteurs du document onusien.


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