Algérie

Production de gaz d'ici 2050: L'Afrique du Nord sera pionnière



Selon une étude de la société norvégienne de classification maritime DNV GL, intitulée : «2018 Energy Transition Outlook», L'Afrique du Nord continuera, avec le Moyen-Orient et le Nord-Est de l'Eurasie, à représenter la plus grande partie de la production de gaz conventionnel à l'horizon 2050.L'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et le Nord-Est de l'Eurasie (l'Europe à l'ouest et l'Asie à l'Est) demeureront les plus grands producteurs de gaz conventionnel, alors que l'Amérique du Nord continuera de dominer la production de gaz non conventionnel, indiquent les auteurs de l'étude. En offshore, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaîtront le plus haut taux annuel de production de gaz, d'ici à au moins 2050, prédit l'étude. En outre, DNV GL s'attend à ce que la capacité mondiale de liquéfaction double d'ici la fin des années 2040. Quant au commerce du gaz, celui de l'Afrique subsaharienne vers l'Inde et l'Asie du Sud-Est, devrait augmenter très fortement. Les auteurs de l'étude affirment que le gaz naturel deviendra la principale source d'énergie mondiale d'ici le milieu du siècle, et devrait représenter le quart de l'énergie mondiale en 2026.
De ce fait, les projets liés au gaz naturel recevront un important investissement, selon les Perspectives de transition énergétique 2018 de DNV GL. Le vice-président de DNV GL Oil & Gas, Hans Kristian Danielsen, a qualifié cette situation de bonne nouvelle pour le gaz. «Nous prévoyons que la demande de pétrole atteindra un sommet dès 2023, car nous prévoyons une adoption plus importante des véhicules électriques que d'autres analyses», a-t-il déclaré. «Dans le même temps, nous prévoyons une augmentation de la contribution du gaz avec une croissance de la demande de gaz jusqu'en 2035 avant que celle-ci atteigne son maximum».
Les perspectives, publiées le 10 septembre, prévoient que les investissements mondiaux de gaz en amont, passeront de 960 milliards de dollars en 2015, à un sommet de 1,13 billion de dollars en 2025 (plus de 1.000 milliards de dollars).
Les dépenses d'exploitation en amont devraient passer de 448 milliards de dollars en 2015, à 582 milliards de dollars en 2035, les dépenses seront à leur maximum. L'horizon incertain des pics pétroliers et gaziers pourrait rendre le financement de projets risqué, mais Danielsen indique clairement que de nouvelles activités d'E & P seront nécessaires au-delà des délais de production maximums de pétrole et de gaz. «Ce qui est clair, c'est que l'épuisement du pétrole et du gaz disponibles sera plus rapide que la réduction de la demande, de sorte que de nouvelles ressources pétrolières seront toujours nécessaires», a ajouté Danielsen.
Selon lui, les investissements sont nécessaires et «ils seront toujours nécessaires au-delà du pic pétrolier que nous prévoyons». «Cependant, a-t-il poursuivi, les grands projets avec un très long retour sur investissement, seront exposés à un risque financier plus élevé, et nous pensons que les investisseurs privilégieront les projets offrant un retour sur investissement plus rapide». Bien après la demande de pointe, de nouvelles ressources seront nécessaires pour continuer à remplacer les réserves qui s'épuisent.


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