Proche-Orient, Syrie et Ukraine au menu

La 50e Conférence sur la sécurité qui réunit jusqu'à aujourd'hui des hauts responsables de la défense et de la diplomatie a débuté vendredi à Munich, avec des discussions prévues sur la Syrie et l'Ukraine.Lakhdar Brahimi, médiateur des Nations unies pour le conflit syrien, était attendu hier aussi pour des consultations avec le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov, a annoncé sa porte-parole.Quant au quartette pour le Proche-Orient, qui réunit l'ONU, l'UE, la Russie et les Etats-Unis, il se réunira pour tenter de relancer le processus de paix israélo-palestinien.Une vingtaine de chefs d'Etat ou de gouvernement, une cinquantaine de ministres de la Défense ou des Affaires étrangères, une dizaine de responsables d'organismes internationaux et des officiers de haut rang sont annoncés dans la capitale bavaroise.Pendant des décennies, la Munich Security Conference (MSC) fut essentiellement un lieu de discussion sur l'Otan et sur les relations entre l'Europe et les Etats-Unis.Cette année, les discussions entre ces deux continents seront cristallisées autour des révélations sur le programme d'espionnage de l'agence de renseignement américaine NSA.2014 est l'année choisie par la coalition internationale conduite par l'Otan pour mettre fin à ses missions de combat en Afghanistan.C'est aussi une année faste en commémorations : centenaire du début de la Première Guerre mondiale, 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin ou encore 75e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale.Les USA soutiendront le processus de paix au Proche-OrientUn échec des négociations palestino-israéliennes pourrait entraîner des conséquences extrêmement graves, et Washington fera tout son possible pour soutenir ce dialogue, a déclaré hier le secrétaire d'Etat américain John Kerry lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.«Un échec serait inacceptable. Qu'adviendra-t-il si nous ne trouvons pas de voie en avant ' Ceux qui sont attachés au processus de paix pourront-ils conserver leurs positions en cas d'échec ' Ne verrons-nous pas l'extrémisme gagner en ampleur ' Nul ne peut donner de réponses précises à ces questions», a souligné M. Kerry.Et d'ajouter : «Le président Obama et l'administration américaine sont déterminés à faire tout leur possible pour régler ce problème».Les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont été suspendues en septembre 2010 suite au refus de l'Etat hébreu de stopper la colonisation des territoires palestiniens occupés.En 2013, les parties ont repris le dialogue pour tenter de mettre au point un traité de paix. Cependant, quelques mois avant l'expiration du délai imparti aux négociations, les Israéliens et les Palestiniens constatent l'absence de progrès et se rejettent la responsabilité de l'échec.