Algérie

Proche-Orient : Pas de paix sans un arrêt de la colonisation



Proche-Orient : Pas de paix sans un arrêt de la colonisation
Les belles promesses d'Obama, annonciatrices d'un changement et d'une réévaluation de la politique américaine au Proche-Orient, ont fondu comme neige au soleil. Plus que jamais assuré de l'impunité totale de la communauté internationale et du soutien parrain américain, Tel Aviv est conforté dans sa politique expansionniste et agressive. Toutes perspectives de relance des négociations, suspendues depuis la fin du moratoire du gel des colonies, deviennent caduques. La fin de non-recevoir, opposée légitimement par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, participe de la volonté de ne pas céder au marchandage, inscrit dans le deal honteux préconisant un nouveau moratoire encontrepartie du renforcement de lacoopération militaire et sécuritaire, et au leurre israélo-américain. La position de principe du gel total des colonies de peuplement, y compris à  Jérusalem Est, se justifie par la force de la légalité. Le négociateur en chef, Saeb Erakat, crie à  la duplicité. «Â Israël doit cesser toutes les activités sans exception. Il ne fait lancer des ballons d'essai et nous sommes habitués à  ce genre de tromperie », a-t-il affirmé. Cette appréciation est défendue par le mouvement Paix Maintenant qui reconnaît que «Â même en cas d'arrêt total des appels d'offres de la part du gouvernement, au moins 60% de la construction dans les coloniescontinueront. » Près d'un millier de logements ne sont pas concernés  par la procédure, stoppée depuis 2009. Fort des 300.000 colons installés en Cisjordanie et des 200.000 vivant à  Jérusalem-Est, le processus de colonisation a connu une accélération à  l'effet de changer la réalité sociologique dans les territoires palestiniens. Une dynamique défendue becs et ongles par les colons israéliens et l'aile extrémiste du gouvernement Netanyahu qui réfutent l'idée même du moratoire. «Â J'espère bien qu'il s'agit d'une rumeur sans fondement, vu qu'une telle décision serait tout à  fait inacceptable », tonne le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Aylon de Beiteinou. Qui arrêtera l'extrémisme de l'«Etat juif»Â '


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