Cette fois, Tel-Aviv a complètement refusé les conditions émises par le cabinet du Président Mahmoud Abbas pour revenir à la table des négociations. La paix au Proche-Orient pourrait àªtre reléguée aux calendes grecques. Du moins, c'est ce que peuvent laisser croire les évènements de ces derniers jours. Après avoir appelé à une reprise rapide des pourparlers directs, les Israéliens reviennent à leur train-train habituel et trouvent une autre brèche pour prolonger le conflit dans la région. Cette fois, Tel-Aviv a complètement refusé les conditions émises par le cabinet du Président Mahmoud Abbas pour revenir à la table des négociations. Ainsi, le vice-Premier ministre, Sylvan Shalom a affirmé, hier, que ces conditions sont «impossibles» à accepter. «Les Palestiniens posent trois conditions impossibles : que les négociations reprennent au point où elles avaient abouti à la fin de 2008 alors qu'Ehud Olmert était Premier ministre, qu'elles soient basées sur un retrait total israélien de la Cisjordanie et d'El Quods-Est et que le gel de la construction dans les colonies se poursuive», a-t-il déclaré à la Radio publique israélienne. M. Abbas avait assuré, lundi, qu'il était prêt à passer aux négociations directes avec Israël, à partir du moment où plusieurs conditions étaient réunies, dont le retour aux frontières de 1967. M. Shalom a, en outre, accusé les Palestiniens de refuser la relance les pourparlers, pour ne pas «discuter et àªtre, eux aussi, amenés à faire des concessions». Ces déclarations interviennent à la veille d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe au Caire, qui portera sur une éventuelle reprise des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens. Mais, ces négociations de paix ne dépendent pas seulement des Israéliens et des Palestiniens. D'autres pays se sentent aussi concernés par la paix au Proche-Orient. A leur tête, les Etats-Unis. Effectivement, Washington se voit également interpellé par la relance des négociations. Pour elle, le dénouement du conflit du Proche-Orient contribuerait à la préserver des «menaces terroristes». Dans ce sens, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley a affirmé que les Etats-Unis «poussent sans relâche» à la reprise du dialogue de paix direct entre Israël et les Palestiniens. Les mêmes propos ont été tenus par le président US, Barack Obama, le 6 juillet dernier, lors de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aux Etats-Unis. Même Paris et Madrid se mettent de la partie en endossant le rôle de médiateurs. Ils ont appelé les deux parties à revenir, dans les plus brefs délais, à la table des négociations.Â
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Posté Le : 28/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rym Boukhalfa.
Source : www.horizons.com