Algérie

Proche-Orient : La Ligue arabe, avocat de la reconnaissance de l'état palestinien



Proche-Orient : La Ligue arabe, avocat de la reconnaissance de l'état palestinien
Nabil Al-Arabi, le secrétaire général de l'organisation panarabe. La Ligue arabe va s'adresser aux nations unies pour demander l'adhésion de la palestine à l'onu, a indiqué jeudi à doha (qatar) le secrétaire général de l'organisation panarabe, nabil al-arabi. La décision a été prise jeudi à  Doha par la Ligue arabe qui se chargera de soumettre cette demande à  l'ONU. «Le Comité de suivi arabe a décidé de s'adresser aux Nations unies pour demander une reconnaissance de l'Etat palestinien», a déclaré le nouveau secrétaire général de l'organisation panarabe, Nabil al-Arabi.Le comité a pris l'engagement de travailler pour «assurer un soutien international à  une reconnaissance d'un Etat palestinien dans les limites des frontières de 1967 et ayant pour capitale El-Qods oriental», a poursuivi M. Arabi. Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré, pour sa part, que «117 pays reconnaissent déjà l'Etat palestinien», précisant que la rencontre de Doha tentera d'élargir cette reconnaissance. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l'autorité palestinienne, a affirmé que son peuple est déterminé à  obtenir gain de cause «avec ou sans veto américain». Depuis l'annonce des intentions palestiniennes, les Israéliens ont lancé une véritable campagne de propagande pour dissuader la communauté internationale de reconnaître un Etat palestinien en septembre, causant un sérieux remue-ménage. Alors que certains pays soutiennent l'initiative palestinienne, d'autres comme les Etats-Unis et l'Allemagne s'opposent catégoriquement à  cette reconnaissance. D'ailleurs, non contente d'opposer son veto à  la reconnaissance d'un Etat palestinien, l'administration américaine a vite réagi aux décisions prises lors de la réunion de la Ligue arabe. «Nous ne croyons pas que les tentatives pour résoudre les questions sur le statut final (d'un éventuel Etat palestinien) au sein (…) des Nations unies, soient en mesure d'entraîner une paix durable, recherchée par les deux parties et les Etats-Unis», a indiqué le département d'Etat, ajoutant que «les Israéliens et les Palestiniens doivent résoudre leurs différends lors de négociations directes». Les Palestiniens ont décidé de soumettre leur demande à  l'ONU suite aux échecs répétés des négociations de paix avec les Israéliens, gelées depuis septembre 2010 à  cause  de la délimitation des frontières. Le gouvernement israélien refuse catégoriquement les lignes de 1967, qu'il qualifie d'«indéfendables», alors que les Palestiniens exigent de négocier sur ces lignes. «Nous voulons entendre de la bouche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : j'accepte le principe de deux Etats sur les lignes de 1967», a réaffirmé M. Erakat, estimant toute reprise des pourparlers inutile sans cette référence, soutenue par la communauté internationale, et réitérée par le président américain Barack Obama.Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé devait s'entretenir hier à  Istanbul avec la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton de la reprise du processus de paix, en marge d'une réunion du groupe de contact international sur la Libye.


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