Algérie

Proche-Orient : La diplomatie mondiale au chevet du Monde arabe



Proche-Orient : La diplomatie mondiale au chevet du Monde arabe
«Rassurer, discuter et prendre le pouls des dirigeants». «Stupéfait» par les révoltions tunisienne et égyptienne qui se sont propagées «rapidement» à  plusieurs pays arabes, notamment le Bahreïn et le Yémen, pays voisins de l'Arabie saoudite, Barack Obama envoie dans une région «en ébullition» son principal conseiller militaire, l'amiral Mike Mullen, le plus haut gradé de l'armée américaine. Mission : «rassurer, discuter et  prendre le pouls des dirigeants» car les «les mouvements de protestations vont sans doute se poursuivre». Pour «comprendre ce qui se passe» au Caire où des membres l'opposition à  Hosni Moubarak, à  l'exception des Frères musulmans, ont été nommés au sein du gouvernement de transition, il envoie pour des entretiens avec le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées, des représentants de la société civile et des jeunes du 25 janvier le sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires politiques William Burns. Londres et Bruxelles ont fait autant. La première a dépêché son  Premier ministre David Cameron et la seconde, Catherine Ashton, la  haute représentante pour la politique extérieure de l'Union. Ces visites officielles destinées à  «entendre comment contribuer au succès de cette transition» et «s'assurer qu'il s'agit vraiment d'une authentique transition d'un pouvoir militaire à  un pouvoir civil» sont les premières depuis le départ forcé du président Hosni Moubarak le 11 février. Selon le porte-parole du 10 Downing Street, Cameron a rencontré des membres de l'opposition et plaidé pour une levée de l'état d'urgence en vigueur depuis l'assassinat d'Anouar Sadate en 1981. La France ne compte pas se laisser distancer en …Tunisie. Après une série de bourdes de ses diplomates, elle délègue à  Tunis les ministres de l'Economie Christine Lagarde et des Affaires européennes Laurent Wauquiez, pour affirmer son soutien à  la nouvelle Tunisie. Lors de cette «visite d'amitié et de travail», les deux ministres vont renouveler le «soutien à  la transition démocratique engagée et souligner la disponibilité de la France pour aider le peuple tunisien à  concrétiser ses aspirations et construire une Tunisie démocratique et prospère», explique le Quai d'Orsay.


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