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Proche-Orient : Israël veut éviter une enquête internationale



Proche-Orient : Israël veut éviter une enquête internationale
Tout en s'opposant jusqu'ici à la création de cette commission internationale, Israël a lancé deux enquêtes internes. Tel Aviv ne désespère pas de dissuader le Conseil de sécurité et le Conseil des Droits de l'Homme de l'Onu à  renoncer à  une enquête internationale sur l'assaut mené contre «Â la flottille de la Liberté ». Après maintes manœuvres des officiels israéliens, c'est le ministre de la Défense, Ehud Barak, qui doit prendre les choses en main. Ainsi, il s'est rendu, hier, aux Etats-Unis pour s'entretenir avec le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki- moon et les principaux dirigeants américains. Au menu de cette visite : une discussion sur la création d'une commission d'enquête de l'Onu. Tout en s'opposant jusqu'ici à  la création de cette commission internationale, Israël a lancé deux enquêtes internes. La nomination de trois experts de l'Onu pour mener une enquête «Â indépendante sur les violations du droit international ... résultant de l'attaque israélienne contre la flottille de bateaux transportant de l'aide humanitaire» a été critiquée. «Le gouvernement n'a pas encore pris de position officielle sur un éventuel refus de collaborer avec ces experts, mais il s'avère d'ores et déjà que cette initiative est prématurée car les investigations de notre propre commission d'enquête (formée à  la mi-juin) sont en cours », a affirmé à  l'AFP un haut responsable israélien. De son côté, le ministre de l'Intérieur, Elie Yishaï, soutient sans vergogne que «Â l'armée israélienne est la plus morale du monde », ajoutant qu'il ne faut pas «laisser entrer les membres de cette commission en Israël» pour y mener leur enquête. Les trois experts onusiens, Karl Hudson-Phillips (Trinité-et-Tobago), Desmond de Silva (Royaume-Uni) et Mary Shanthi Dairiam (Malaisie), doivent présentés au Conseil des Droits de l'Homme de l'Onu, les résultats des investigations en septembre prochain. Cette visite de Ehud Barak à  «Â l'Etat ami » est la seconde en son genre après celle du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, effectuée le 6 juillet à  la Maison Blanche. Le président Obama avait, alors, appelé à  une reprise des négociations de paix directes, d'ici à  la fin septembre, entre Israéliens et Palestiniens.


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