Algérie

Proche-Orient : Abbas rejette «l'offre» de Netanyahu



Saëb Arekat, principal négociateur palestinien, estime que ce projet rejeté aussi bien dans le fond que dans la forme, «n'a aucun rapport avec le processus de paix ni avec les obligations qu'Israël n'a pas remplies». Hamas qualifie cette proposition de danger pour la présence des Palestiniens sur leur propre terre «d'acte de racisme ayant pour dessein de chasser les Palestiniens de leur terre». Il critique également la communauté internationale qui n'a pas réagi à  ce grave dépassement.  L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui mène les négociations de paix avec Israël appelle l'administration américaine et Israël à  lui fournir une carte d'Israël. «Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés depuis cette date, nous reconnaîtrons Israël par quel que soit le nom qu'il se donne»,  déclare à  «Voix de la Palestine»Â  Yasser Abed Rabbo, un membre du Comité exécutif de l'OLP, soupçonnant Israël de prendre des décisions «non productives pour rendre délibérément le processus de paix plus difficile».Une condition que Sylvan  Shalom, le vice-Premier ministre israélien, ne compte pas satisfaire. «Le retour aux lignes de juin 1967 est inacceptable», affirme le numéro deux de l'exécutif israélien. La Ligue arabe, pour qui ce projet dévoile les «mauvaises intentions de l'occupant israélien qui cherche à  chasser les Palestiniens de leurs propres terres», appelle à  une intervention internationale pour empêcher son approbation.Le président syrien Bachar El-Assad qualifie la provocation «d'acte fasciste et raciste» qui fait partie d'un plan de longue date. «Ces décisions ne laissent paraître aucune volonté sérieuse de la part d'Israël de s'engager en faveur du processus de paix», dit-il. Le chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdogan estime que «personne ne peut imposer la citoyenneté à  quiconque».Non seulement elle entrave les discussions engagées mais gelées en raison de la politique de colonisation menée par Israël, la proposition de Netanyahu risque d'anéantir toute velléité tendant à  encourager la paix dans la région. L'Union européenne estime qu'Israël doit garantir les droits de tous ses citoyens, en soutenant la solution de «deux Etats démocratiques vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité». Ces Etats «devront garantir pleinement l'égalité de tous leurs citoyens», souligne Maja Kocijancik, porte-parole du chef de la diplomatie européenne. Des médias israéliens, opposés à  ce projet, accusent son initiateur de vouloir «saboter le dialogue de paix israélo-palestinien, en proposant aux Palestiniens un gel de la colonisation en Cisjordanie contre leur reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif».Les Etats-Unis qui ont, selon la Ligue arabe, un mois pour «forcer» Israël à  geler la colonisation, soutiendront-ils la contre-proposition palestinienne ou laisseront-ils les Israéliens faire '


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