Les thérapies innovantes dans le traitement de l'insuffisance rénale chronique ont été au c'ur des travaux du 19e Congrès national de néphrologie clôturé dimanche, à l'hôtel Sheraton. Une rencontre scientifique qui a réuni quelque 470 participants, dont 200 néphrologues venus des quatre coins du pays et de l'étranger. Cet événement a été également marqué par la présence d'éminentes personnalités scientifiques dont le professeur Jean-Paul Grunfeld, professeur émérite de l'université René-Descartes et membre correspondant de l'Académie des sciences. Abordant les nouvelles techniques en hémodialyse et en dialyse péritonéale, telles que l'hémodiafiltration on live et l'hémofiltration, le Pr Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (Sandt) a expliqué qu'«il s'agit de nouvelles techniques de dialyse qui seront introduites en Algérie à partir de janvier 2012». «Elles permettent d'obtenir une bonne dialyse et une meilleure qualité de vie des patients», a-t-il ajouté. «Dans un premier temps, ce sont les patients dialysés qui présentent des complications osseuses, vasculaires ou diabétiques qui pourront bénéficier de ces méthodes de dialyse hautement efficaces et moins contraignantes», a souligné le professeur Rayane. Ainsi, dira-t-il, «10% des 14 500 patients traités par hémodialyse sont concernés par ces nouvelles techniques, mais nous comptons en faire bénéficier tous les malades, comme c'est le cas dans beaucoup de pays, notamment en France». Le spécialiste a indiqué que ces techniques vont être expérimentées à l'Institut national du rein de Blida avant d'être généralisées aux autres structures d'hémodialyse. Le 19e Congrès national de néphrologie a également été l'occasion d'aborder un certain nombre de thèmes de l'heure, comme la transplantation rénale, dont le développement dans notre pays bute sur de nombreux obstacles dont celui de la réglementation. Les experts relancent le débat sur la nécessité d'élargir le cercle des donneurs vivants potentiels (aux conjoints notamment), comme cela se pratique dans beaucoup de pays. L'Arabie saoudite est l'un des pays arabes les plus avancés dans le domaine. L'expérience saoudienne a été présentée lors du congrès. De son côté, le professeur belge, J.-P. Suifflet, du CHU de Liège, a exposé l'expérience belge des prélèvements d'organes à c'ur battant.
A. B.
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Posté Le : 20/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amel Bouakba
Source : www.latribune-online.com