Un séminaire régional (centre) sur les stratégies juridiques et sanitaires dans le traitement de la toxicomanie, se tiendra dimanche prochain à Alger, a-t-on appris auprès de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT).
La problématique de cette rencontre de deux jours, initiée par l'Office en partenariat avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue en France (MILT), porte «sur l'injonction thérapeutique comme approche médicale alternative à la réponse pénale», a indiqué, hier, le directeur général de l'Office, Mohamed Zougar. «Des magistrats, des médecins et des représentants des services de lutte se pencheront en séances plénières et à travaux des ateliers particulièrement sur les modalités de coordination entre les différents intervenants dans l'application de la mesure liée à l'injonction thérapeutique dans la prise en charge du toxicomane», a-t-il affirmé. Dans ce même ordre d'idée, M. Zougar a rappelé, que cette mesure existe dans la loi 04-18 du 25 décembre 2004, relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de drogue et de substances psychotropes. L'objectif de ce séminaire est de sensibiliser les différents intervenants sur l'importance de l'injonction thérapeutique comme approche médicale dans la prise en charge du toxicomane. Il a souligné que «prendre en charge médicalement les toxicomanes est un des segments de la diminution de la demande en matière de la consommation de la drogue, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la prévention et qui permet de réduire les risques liés à l'usage de la drogue», a-t-il expliqué. Plus de 157 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant l'année 2012 en Algérie, un chiffre en hausse par rapport à l'année 2011 qui avait enregistré une saisie de 53 tonnes de ce genre de stupéfiants, avait annoncé M. Zougar auparavant. Par ailleurs, 18 515 personnes ont été jugées par la justice en 2012 pour des affaires liées à la consommation et à la commercialisation de la drogue, dont 142 femmes. «L'Algérie reste un pays de transit en matière de drogue, et tout le monde sait que le cannabis nous vient des frontières de l'Ouest du pays» , a-t-il dit, soulignant que la provenance de ces substances «est connue». M. Zougar a cependant affirmé que l'Algérie «sécurise ses frontières, à travers notamment la mise en place de dispositifs sécuritaires très efficaces» et en terme de formation du personnel en charge de la lutte contre la drogue.
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Posté Le : 03/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed L
Source : www.lnr-dz.com