L'Association des clubs professionnels (ACP), par la voix de son
président, Abdelkrim Yahla,
a remis en cause le processus de mise en Å“uvre du professionnalisme dans le
football algérien. Elu la semaine dernière à la tête de l'ACP,
Yahla a estimé que l'environnement socio-économique
du pays n'est pas favorable à la mise en place du professionnalisme dans le
football algérien. Deux années après le lancement du projet par le président de
la République, le professionnalisme dans le football algérien patine encore.
A l'exception de l'USM Alger et de la JSM Bejaïa qui se sont dotées d'une structure de gestion répondant aux
normes du professionnalisme, les autres clubs baignent encore dans
l'amateurisme.
Le président de l'ACP a reconnu que les clubs vivent des subventions de
l'Etat et des collectivités locales, alors qu'ils sont supposés disposer d'une
société par actions appelée à produire et à dégager des gains. Au ministère de la Jeunesse et des Sports, on
affirme que l'Etat a consenti des efforts mais les clubs ne suivent pas, dans
la mesure où la plupart d'entre eux n'ont pas satisfait au cahier des charges
sur le professionnalisme.
Il faut reconnaître que les clubs
dits professionnels sont encore gérés par des présidents habitués aux
subventions de l'Etat. Ces mêmes présidents, ajoute-t-on au MJS, barrent la
route aux investisseurs auxquels ils exigent d'entrer en tant que sponsors. En
ce sens, le président de l'ACP a estimé qu'il fallait
limiter le nombre de clubs professionnels dès le départ, ce qui aurait permis
de ne sélectionner que les clubs éligibles et répondant au cahier des charges.
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Posté Le : 17/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com