Algérie

Processus d'autodétermination au Sahara occidental: les man'uvres de la France déjouées



Un diplomate sahraoui, Deich Mohamed Saleh, a dénoncé l'"inaction" et la "position hésitante" du Conseil de sécurité de l'ONU concernant l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, condamnant le soutien de la France à Rabat pour son occupation illégale du territoire et ses tentatives continues de paralyser le processus."Il est absurde que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ose pas imposer de sanctions contre le Royaume du Maroc pour son obstruction au référendum. Aucun des cinq membres permanents ne plaide pour l'exercice immédiat du droit inaliénable du peuple du territoire à l'autodétermination et à l'indépendance, tout comme la France défend l'occupation marocaine du Sahara occidental. De plus, ils sont restés silencieux sur les crimes commis par les autorités marocaines dans les territoires sahraouis occupés", a déploré M. Mohamed Saleh dans son analyse sur les raisons du blocage du processus d'autodétermination au Sahara occidental, publiée jeudi par l'agence de presse sahraouie (SPS).
M.Mohamed Saleh a, en outre, appelé à une "volonté sérieuse" de la part de la communauté internationale de "mettre fin rapidement" à ce conflit de longue date sur la base de la légitimité internationale conformément aux chartes et résolutions des Nations Unies et de l'Union Africaine.
"Tant que le Maroc rejette le référendum d'autodétermination, il n'y a pas d'autre solution réaliste que l'établissement de relations avec la RASD car il est membre à part entière de l'UA et l'un de ses fondateurs", a-t-il indiqué.
Aussi, a-t-il relevé, "la restauration du rôle pivot de l'UA est cruciale à ce stade, étant donné que ce qui se passe est sur les terres africaines et entre deux pays africains et les deux sont membres du même bloc". Avec son adhésion à l'Union africaine, le Royaume du Maroc "est tenu de respecter les principes fondamentaux contenus dans l'Acte constitutif de l'UA, notamment, le respect des frontières existantes lors de l'accession à l'indépendance, et l'interdiction de l'utilisation de la force ou de la menace de recourir à la force contre d'autres Etats membres de l'UA (article 4)", a-t-il conclu.


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