Algérie

Procès Moubarak: la défense plaidera jusqu'à la mi-février



Les avocats de la défense de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak et des autres prévenus à son procès auront droit à près d'un mois de plaidoiries, de la mi-janvier à la mi-février, a décidé la cour mardi.
Vingt-cinq sessions, s'étalant du 17 janvier au 16 février, leur seront accordées avant que la date du verdict ne soit annoncée, selon les médiats.
Les plaidoiries concernent le chef d'Etat déchu, ses deux fils Alaa et Gamal, l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens hauts responsables des services de sécurité.
La durée des plaidoiries renvoie de fait le verdict au-delà de la date sensible du 25 janvier, premier anniversaire des manifestations qui ont poussé M. Moubarak à partir, pour laquelle plusieurs mouvements et partis politiques envisagent d'ores et déjà à des rassemblements.
M. Moubarak et ses avocats plaident depuis non-coupable des faits reprochés depuis le début du procès le 3 août dernier.
Les procureurs ont requis la semaine dernière la peine capitale pour MM. Moubarak et Adli, ainsi que les six ex-hauts fonctionnaires, accusés d'être responsables du meurtre de manifestants durant la révolte contre le régime début 2011.
Les fils du raïs déchu, accusés comme leur père de corruption, sont passibles de peines allant jusqu'à 15 ans de prison.
M. Moubarak, 83 ans et souffrant, a comparu mardi pour la première fois dans un fauteuil roulant, et non allongé sur une civière comme autrefois.
L'audience de mardi était la dernière consacrée aux avocats des familles des victimes de la révolte, qui a fait officiellement quelque 850 morts. Les avocats ont soutenu la demande d'infliger la peine maximale à l'ancien raïs et aux autres prévenus inculpés pour meurtre.
Un avocat plaidant au nom du gouvernement égyptien, Achraf Moukhtar, a également adressé mardi à la cour une demande de dommages-intérêts à l'encontre des prévenus d'un montant d'un milliard de livres égyptiennes (150 millions de dollars).
Cette somme est censée correspondre «à l'argent dépensé par le pays en raison des crimes commis, y compris les indemnisations versées aux familles des victimes, aux blessés et pour reconstruire les biens détruits».


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