Algérie

Procès en France des deux Patriotes algériens



Procès en France des deux Patriotes algériens
Les deux frères ex-Patriotes de Relizane, Mohamed Hocine et Abdelkader, visés par une procédure judiciaire de mise en examen décidée par le tribunal de grande instance de Nîmes (France) au nom de la compétence universelle sous le sceau duquel la justice française motive l'enrôlement de ce dossier, remet sur le tapis le traitement sélectif et partial réservé aux acteurs de la décennie noire.Les deux frères ex-Patriotes de Relizane, Mohamed Hocine et Abdelkader, visés par une procédure judiciaire de mise en examen décidée par le tribunal de grande instance de Nîmes (France) au nom de la compétence universelle sous le sceau duquel la justice française motive l'enrôlement de ce dossier, remet sur le tapis le traitement sélectif et partial réservé aux acteurs de la décennie noire.Ce n'est pas la première fois que des personnes, qui se sont dressées contre le projet obscurantiste, ont maille à partir avec la justice française. Et, à chaque fois, l'acte est politiquement signé. La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) est toujours derrière ces cabales judiciaires lesquelles, à force de ne s'intéresser qu'à un seul camp, dégagent une odeur macabre de règlement de compte politique.Il n'est pas dans notre propos ici de juger l'histoire ? seule une opération vérité et justice comme cela s'est passé en Afrique du Sud pour le procès de l'apartheid pourrait situer les responsabilités dans cette tragédie ? mais force est de constater que les ?illères avec lesquelles la justice française s'apprête à instruire ce procès jettent d'emblée le discrédit sur un procès dont les coupables sont déjà désignés, jugés et condamnés avant de passer devant le juge.On se rappelle des longues plaidoiries à charge contre l'ancien général et ancien ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, devant un tribunal parisien qui l'avait auditionné suite à une plainte de familles victimes de la «tragédie nationale». Pour se défendre, contraint et forcé, M. Nezzar a copieusement alimenté en informations de première main la justice et les officines françaises.Il est toujours, jusqu'à aujourd'hui, à la disposition de la justice française. Le défunt Larbi Belkheir ? une autre personnalité que les juges français rêvaient d'accueillir à la barre des accusés pour avoir été lui aussi, durant cette période, au c?ur du pouvoir en sa qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République puis de ministre de l'Intérieur ? n'avait dû son salut qu'à son exfiltration, de nuit, par un avion de la présidence de la République dépêché à Paris où il se trouvait en visite privée.Les deux Patriotes poursuivis par la justice française bénéficieront-ils de la protection judiciaire et consulaire de l'Algérie ' Ou seront-ils livrés à leur sort ' L'Etat algérien serait certainement amené à adopter, dans cette affaire, une attitude réservée pour ne pas exposer ses institutions en donnant des arguments à ceux qui disent que les Patriotes ne sont que des milices armées du pouvoir.L'usage à sens unique fait dans l'Hexagone de l'exercice de la compétence universelle des juridictions ? un attribut qui relève de la souveraineté française et contre laquelle nous ne pouvons légalement rien faire ? cache mal des objectifs politiques inavoués dont on devine aisément la cible. L'avocate des deux Patriotes, maître Aoudia Khadija, a d'ailleurs bien planté le décor de sa stratégie de défense en précisant que c'est l'armée algérienne qui est visée par ce procès.Les démocrates algériens, que la propagande relayée par les réseaux militants du parti dissous présente comme des agents du système et le bouclier civil des généraux, tout en étant autant attachés à la défense des droits humains que la France, pays des droits de l'homme, ne peuvent pas cautionner cette justice dont la balance ne penche bizarrement que dans un sens.A-t-on déjà vu la justice française s'emballer comme elle le fait avec ce dossier pour faire venir à la barre des islamistes qui ont les mains tachées de sang, lesquels entrent et sortent sans être inquiétés en France et partout en Europe ' Les dirigeants de l'ex-parti dissous, qui ont légitimé publiquement les attentats terroristes en Algérie coulent, à partir de leur exil étranger, dans leur nouveau pays d'adoption, des jours heureux sans que personne ne vienne troubler leur mauvaise conscience.




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